Nos lecteurs se souviennent certainement de l’affaire du Planning américain (Planned Parenthood) qui durant des années a arrondi ses fins de mois et celles de ses dirigeants en vendant des morceaux de fœtus avortés parfois nés vivants. Ce trafic a duré des années. Il avait été révélé par le Center of Medical Progress. La Chambre des Représentants a décidé de diligenter une enquête en nommant une commission. La difficulté était que Parenthood était soutenue par Hillary Clinton qui risque d’être élue présidente et par Obama que cette organisation avait largement financé pour sa campagne électorale à l’élection présidentielle.

Si bien que la Commission parlementaire a préféré s’en prendre à StemExpress ce courtier qui achetait à Parenthood et revendait les morceaux de fœtus à des laboratoires comme ceux de la Yale University School of Medecine.  Immédiatement elle établit que les divers organes étaient revendus entre 400 et 600 pour cent leur prix d’achat ; voire plus pour les cerveaux et les tissus sanguins. Elle récoltait bien sûr dans diverses cliniques de Parenthood en faisant des faux à partir de circulaires de femmes vulnérables donnant sous la contrainte le consentement à laisser recueillir les organes de leur foetus. De même étaient établis des contrats avec les cliniques de Parenthood, en faisant pression sur les femmes enceintes pour qu’elles acceptent la vente de leur fœtus. Le tout étant parfaitement illégal et attesté par des correspondances entre Parenthood et son acheteur.

Le choix des organes supposait une violation de secret professionnel dans la mesure où des informations médicales et des données confidentielles étaient données sur la santé de la personne qui s’était fait avorter. Autrement dit, Parenthood communiquait en douce le dossier médical à l’acheteur StemExpress.

Mieux encore Parenthood aménageait ses avortements en fonction des besoins notifiés par StemExpress. Par exemple elle avançait ou repoussait les dates d’avortement en fonction de ce que demandait l’acheteur ou pour obtenir des organes plus gros et matures. Cela étant considéré par la commission parlementaire comme atteinte à l’intimité des femmes concernées dans la mesure où il y avait une interférence avec leur vie privée.

Par ailleurs la recherche concernant l’être humain est soumise et éventuellement validé par Institutional Review Board (IRB) qui doit s’assurer qu’elle est éthique et sans danger. La procédure de demande d’autorisation n’avait bien sûr pas été effectuée par StemExpress. Pas de dossiers, ni d’archives ayant par exemple justifié d’une recherche particulière.

Tous ces éléments prouvent bien l’illégalité de la vente d’organes de fœtus. Conjointement les démocrates de Californie veulent faire rendre illégale toute publication, révélation, concernant les questions médicales de personnes précises. Ceci afin de casser le Center for Medical Progress ou d’autres associations ayant révélé de tels scandales. Bref il s’agit bien désormais d’une tentative visant couvrir et protéger les activités illégales et les pratiques douteuses de certains laboratoires. Feuilleton à suivre.

Jean-Pierre Dickès

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