Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán,  a alarmé l’Europe de l’Ouest à propos des dangers de l’immigration sauvage promue par l’idéologie de gauche qui règne à Bruxelles, lors du congrès du Parti Populaire Européen, l’eurogroupe auquel il appartient. Ce congrès se tenait à Malte: “nous sommes le parti populaire, nous ne devrions pas avoir peur d’être appelés populistes”, a-t-il insisté.”  Il a donné en exemple la Hongrie pour prouver qu’une volonté gouvernementale pouvait stopper l’immigration clandestine. 

  

Viktor Orban a évoqué la menace migratoire, djihadiste et sécuritaire :

“L’immigration s’est révélée être un cheval de Troie pour le terrorisme. L’immigration s’est révélée être une illusion pour les problèmes de manque de main d’œuvre. L’immigration est apparue être d’abord un business pour ONG. L’immigration a révélé que les nouveaux venus préfèrent vivre dans des sociétés parallèles plutôt que de s’intégrer dans la société majoritaire […] Le discours de gauche, politiquement correct, s’est montré incapable d’identifier les véritables dangers représentés par l’immigration.

Il a souligné la responsabilité européenne et américaine dans ce qui se passe. “Nous devons réformer la politique étrangère de l’UE et parler franchement, même si cela s’avère pénible. Nous commettons d’énormes erreurs et nos politiques infructueuses ont entraîné la déstabilisation de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient “.

Viktor Orbán a souligné, devant la chancelière allemande qui a appelé l’immigration clandestine à investir l’Union européenne par l’Allemagne, que le «langage libéral du politiquement correct n’est pas même capable d’identifier et de comprendre le véritable danger de la migration.” Le premier ministre hongrois a ensuite encouragé ses partenaires du Parti populaire européen, l’eurogroupe du PPE, à ne pas succomber aux pressions idéologiques de la gauche :

Nous, Européens d’Europe Centrale, nous, nous estimons, si les choses continuent ainsi, qu’il y aura une présence musulmane majoritaire en Europe de l’Ouest du vivant de notre génération. Je comprends que la Gauche nous mette une pression idéologique pour que l’Occident se sente coupable des croisades et du colonialisme. Mais cet intellectualisme gauchiste désarme l’Europe face à l’invasion migratoire islamique.

Il a donné un aperçu de la politique de l’Europe Centrale face à cette menace :

Nous, Européens d’Europe Centrale, réformons notre politique migratoire. Les frontières doivent être totalement sous contrôle. Ne croyez pas ceux qui vous disent que c’est impossible. Nous, Hongrois, protégeons les frontières de l’Union Européenne sur des centaines de kilomètres sans soutien de l’UE. Et en fait, avec les critiques de Bruxelles. Nous sommes la preuve vivante que se défendre est possible.

Il a pointé du doigt le rôle destructeur de la « Cour Européenne des Droits de l’Homme », essentiellement d’influence néo-communiste. L’homme fort de Budapest en ensuite accusé les socialistes européens de vouloir faire venir des millions de migrants, de mettre un terme à la subsidiarité et d’augmenter les taxes. Orbán a déclaré que “l’avenir projette une ombre sur le présent” et a averti que l’UE doit changer pour sauvegarder sa compétitivité, ses valeurs familiales et son christianisme. Orbán a ajouté pour les auditeurs de la conférence du PPE: “nous sommes le parti populaire, nous ne devrions pas avoir peur d’être appelés populistes”. 

La Cour des droits de l’Homme doit être réformée de toute urgence, car ses jugements constituent une menace pour la sécurité du peuple européen et une invitation aux migrants“.

Le Premier ministre Hongrois qui avait lutté contre l’empire soviétique auquel appartenait son pays, reste néanmoins partisan d’une Union européenne réformée, mais sceptique sur  l’influence croissante de la Russie dans les Balkans, à laquelle il a joint dans une même méfiance l’influence de la Turquie et des États-Unis; il a appelé l’UE à changer cette politique. Selon lui il faut accélérer les demandes d’adhésion du Monténégro, de la Macédoine et de la Serbie pour garantir la stabilité dans la région.

Nous devons de toute urgence réformer la Cour Européenne des Droits de l’Homme car ses jugements mettent en danger la sécurité des peuples européens et c’est une invitation pour les migrants clandestins […] La Gauche a un plan très clair pour la transformation de l’Europe. Ils veulent laisser des millions de musulmans entrer. Ils veulent en finir avec l’autonomie des États. Ils veulent imposer des règles bureaucratiques sur notre marché du travail. Ils veulent augmenter les taxes et, au final, les socialistes veulent établir le socialisme en Europe. Ce serait fatal pour l’Europe. Nous perdrions notre identité chrétienne, perdrions notre compétitivité, perdrions notre espoir de plein emploi. Nous devrions pas avoir peur des critiques de la gauche et d’être qualifiés de populistes.

Le 18 mars 2016, pour la célébration de la fête nationale à Budapest, Viktor Oraban avait interrogé: « Serons-nous un peuple d’esclaves ou un peuple libre ?” « Si vous voulez arrêter l’invasion, alors, tout d’abord, c’est Bruxelles qui doit être freinée. » Lire ou relire cet important discours identitaire.

emiliedefresne@medias-presse.info

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