« Bien sûr, nous pouvons offrir notre protection aux vrais réfugiés : Allemands, Hollandais, Français, Italiens, hommes politiques et journalistes terrorisés, les Chrétiens qui doivent fuir leur propre pays, tous ces gens qui veulent trouver ici l’Europe qu’ils ont perdu chez eux », explique le Premier ministre hongrois, Viktor Orban

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a offert d’ouvrir son pays aux réfugiés – mais seulement ceux qui cherchent refuge sous la contrainte des politiques libérales de l’Europe occidentale.
Dans son adresse sur l’état annuel de la nation, Viktor Orban a insisté sur le fait que la Hongrie faisait face à des attaques dans cinq domaines:

  • Des migrants, traversant les Balkans vers l’Europe centrale et occidentale  
  • Du milliardaire George Soros, que Orban accuse de financer des groupes anti-gouvernementaux
  • Des défis de l’UE à ses tentatives de fixer les prix de l’énergie
  • Des efforts de l’UE pour synchroniser les politiques fiscales
  • Des efforts de l’UE pour contrôler le financement de la création d’emplois

L’euroscepticisme de Viktor Orban dont le pays fait partie du groupe de Visegrad tourne aux accusations contre une Union qui impose ses vellités immigrationnistes au profit du gros capital international et mondialiste contre les peuples  européens de civilisation chrétienne de plus en plus submergés par les immigrés extra-européens, en majorité musulmans. Les émeutes ethniques qui saccagent la France depuis 10 jours ne font hélas qu’illustrer l’ampleur du phénomène. 

«Bien sûr, nous pouvons abriter les vrais réfugiés: Allemands, Hollandais, Français, Italiens; Politiciens effrayés et journalistes; Chrétiens qui ont dû fuir leur propre pays; Ceux qui veulent trouver ici l’Europe qu’ils ont perdue chez eux “, a-t-il noté sous les applaudissements.

Son discours arrive alors que le gouvernement annonce des plans pour que les immigrants qui entrent en Union européenne soient accueillis dans des camps construits à partir de conteneurs maritimes dans l’attente du résultat de leurs demandes d’asile. Les réfugiés et autres migrants ne seront donc plus libres de voyager et de sortir du pays, une restriction dénoncée comme illégale par les groupes de défense des Droits de l’homme.

Ironiquement, dans son discours, Viktor Orban caricaturé la vision libérale des économies ouvertes [telles qu’elles ont cours en UE], qu’il a décrite ainsi: «Les renards sont librement accueillis dans le poulailler, et personne ne peut empêcher les renards de gagner à tous les coups.» Une version hongroise de la liberté du renard dans le poulailler où les poules sont libres de se faire manger.

Viktor Orban a par ailleurs fait l’éloge de la puissance de la Hongrie et de son économie, en observant que les côtes de crédit de la nation se sont améliorées, que les salaires augmentent tandis que la dette des ménages est en chute. Heureux pays!

emiliedefresne@medias-presse.info

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

2 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !