Vladimir Poutine et le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni, reçu au Kremlin, ont donné une brève conférence de presse à l’issue de leur rencontre, le mercredi 17 mai. C’est dans ce cadre que Vladimir Poutine a ironisé sur les prétendus secrets d’État qu’aurait révélés Donald Trump à Sergeï Lavrov et qui ont provoqué les prémices d’une procédure de destitution du président américain:

Question au président Poutine: Je vois que M. Lavrov est ici, et je voudrais vous demander s’il vous a informé de sa récente rencontre avec le président Trump? De plus, comment évaluez-vous l’action de Trump en ce qui concerne le président américain?

Vladimir Poutine:

En ce qui concerne les résultats de la visite du ministre des Affaires étrangères Lavrov aux États-Unis et sa rencontre avec le président Trump, nous évaluons les résultats de manière très positive. C’était la première visite, une visite de retour de notre ministre des Affaires étrangères, après avoir reçu le secrétaire d’État américain Tillerson à Moscou.

C’est une pratique internationale normale et naturelle. Dans le même temps, cependant, nous voyons la schizophrénie politique croitre aux États-Unis. Je n’ai pas d’autre moyen pour expliquer les accusations contre le président actuel selon lesquelles il aurait remis des secrets à Lavrov.

Incidemment, j‘ai parlé avec Lavrov aujourd’hui de cette question, et je devrais lui asséner une bonne correction pour ne pas avoir partagé ces secrets avec moi. Pas avec moi, ni avec nos responsables du renseignement. Cela n’est vraiment pas bon du tout pour lui.

Au premier rang des spectateurs dans la salle de conférence, Sergeï Lavrov a été écroulé de rire du début à la fin, ainsi que le montrait une vidéo.

De plus, poursuit le Président russe, si l’administration américaine n’a pas d’objection, nous sommes prêts à fournir une transcription de la conversation de Lavrov avec Trump au Sénat et au Congrès américain. Bien sûr, nous ne le ferons que si l’administration américaine le désire.

Au début, lorsque nous avons regardé les premiers développements de cette lutte politique interne, nous nous sommes amusés. Mais maintenant, le spectacle devient tout simplement affligeant, et cela ne manque pas de nous causer des inquiétudes, tant il est difficile de simplement imaginer jusqu’où ces gens sont disposés à aller dans ce genre de non-sens et de stupidité. Tout cela est porté jusqu’au paroxisme par une vague anti-russe.

Cela ne me surprend pas. Ils utilisent des slogans russophobes pour déstabiliser la situation politique interne aux États-Unis, mais probablement ne se rendent-ils pas compte qu’ils nuisent à leur propre pays. Si tel est le cas, alors ils sont tout simplement stupides. S’ils comprennent ce qu’ils font, ce sont des gens dangereux et peu scrupuleux. En tout état de cause, c’est l’affaire des États-Unis et nous n’avons pas l’intention de nous impliquer là-dedans.

En ce qui concerne les évaluations des actions du président Trump jusqu’ici dans son office, ce n’est pas non plus notre affaire. C’est l’affaire du peuple américain, des électeurs américains, à eux de faire leur évaluation. Bien sûr, cela ne sera possible qu’une fois que le président américain sera entièrement autorisé à travailler…

Traduction: Emilie Defresne  – Source : Le Kremlin

L’Etat profond et les perdants des élections américaines s’activent plus que jamais au point d’en être à déclencher la procédure de destitution du président Donald Trump en prenant appui sur la russophobie qui fait rage dans le pays à force de propagande. En effet cette oligarchie mondialiste ne pardonne pas à Donald Trump d’avoir reçu Sergeï Lavrov, le ministre des Affaires Étrangères russe à Washington. Or faire de la Russie l’ennemie est indispensable à la bonne marche des affaires et aux marchés boursiers, car il faut justifier devant l’opinion publique les guerres qui leur sont si profitables à tout point-de-vue, que ce soit au profit des marchands d’armes, du contrôle des ressources d’énergie, ou encore de la mise en branle des vastes flux migratoires, principalement en direction de l’Europe, qui permettent de contrôler une main d’Å“uvre précaire et aux abois, en la dépréciant. C’est aussi le moyen de tenir les pays membres de l’OTAN sous une étroite dépendance et sous le règne du dollar, empêchant ainsi les pays de l’Union européenne, déstabilisés chroniquement, d’être en mesure de faire une trop grande concurrence à la puissance mère et modèle que représentent les USA. La Paix est donc l’ennemie des affairistes, des banques et des Bourses. Et pour justifier la guerre il faut un ennemi désigné. La Russie joue ce rôle depuis la Révolution de 1917 et plus encore depuis la fin de la Seconde guerre mondiale sans désemparer, sauf durant une dizaine d’années lorsqu’elle était au fond du trou à la chute de l’empire soviétique. Mais qu’elle soit communiste ou bien qu’elle ait réussi sa contre-révolution anti-communiste, pour les oligarques, elle fait une ennemie héréditaire très convenable; dommage que les russes ne jouent pas le jeu.

On comprend dans ces conditions que tous les moyens ont été mis en Å“uvre par le camp mondialiste des oligarques pour empêcher Marine Le Pen d’arriver au pouvoir.

emiliedefresne@medias-presse.info

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