Le 8 mars dernier, pour la Journée internationale de la Femme, un événement très spécial a eu lieu au Vatican. La fondation Fidel Götz et le Service des Jésuites pour les Réfugiés (eh oui, cela existe !) ont organisé au cœur du Vatican, à la Casina Pio IV, siège de l’Académie pontificale des Sciences, la troisième édition de “Voices of Faith”  », (Voix de Foi) dont le but déclaré est de « Rendre les femmes invisibles visibles ».

10 femmes ont témoigné de leur engagement envers leurs consœurs à travers le monde. Envers les femmes esclaves, le trafic dont elles sont les victimes, celles sans domicile, celles sans éducation, celles qui ne sont pas libres de leur corps…

Centré sur le problème des « réfugiées » de tous pays, ce colloque avait aussi pour objectif « d’encourager et d’inspirer l’intégration prochaine et la participation des femmes catholiques, avec leurs pensées, idées et méthodes dans les institutions catholiques » a expliqué l’organisatrice Chantal Götz.

Plus globalement, cette conférence s’est donnée comme mission suprême de « changer le monde » et de promouvoir la paix, par, avec, pour, en les femmes, de tout genre, même les sorcières qui promeuvent la culture de mort… 

Parmi les intervenantes se trouvait en effet une célèbre sœur américaine, Simone Campbell, activiste du groupe Nuns on the Bus”, « les Sœurs de l’autobus », directrice exécutive du lobby « catholique » Network et membre des Sœurs du Service Social. Elle fait pression aux États-Unis en faveur de politiques et de lois fédérales qui favorisent « les droits des minorités, des pauvres, des personnes marginalisées ou victimes d’injustice ». Par droits aux minorités, entendons toutes les minorités même celle arc-en-ciel… Se présentant comme une religieuse catholique, elle est surtout considérée comme une «féministe radicale » qui milite pour le droit à l’avortement et soutient l’innommable association Planned Parenthood, aux multiples scandales liés à l’utilisation et la vente de fœtus avortés.

Cette religieuse sulfureuse est intervenue à ce colloque soutenu par le Saint-Siège. Le pape François, qui n’a pu s’y rendre, avait reçu le programme en avant-première et la première invitation.

Au cours de son intervention, Simone Campbell a lancé une charge contre le pouvoir « mâle » du Vatican et a suggéré que le clergé masculin était plus préoccupé par le pouvoir que par les sujets qui affectent les fidèles, tels les abus sexuels.

« Ces hommes s’inquiètent plus au sujet de la forme et de l’institution que des gens réels. » «Cela regarde le pouvoir masculin et l’image du mâle, pas les histoires des personnes. Le vrai problème, a-t-elle clamé, c’est qu’ils ont défini leur pouvoir comme un leadership spirituel et ils n’ont pas la plus petite idée de ce qu’est la vie spirituelle. »  

Elle a également vertement critiqué l’absence, à “Voices of faith”, du pape et de la Curie romaine, en retraite spirituelle de Carême :

« Je ne sais pas s’il s’agit d’une claque en pleine figure ou de la masse de pouvoir qu’ils croient avoir ! » a-t-elle commenté.

Cependant depuis l’accession au pouvoir pétrinien de Jorge Maria Bergoglio, ce dernier devrait avoir ses faveurs : le pape François, celui-là même qui a mis sous tutelle et détruit les Franciscains de l’Immaculé, l’a tiré d’un bien mauvais pas. Il a mis un terme en 2015 à l’enquête doctrinale débutée sous Benoît XVI la concernant elle et ses copines pro-avortement, enquête qui aurait pu se conclure par une ex-communication tellement les déviances de ces religieuses sont graves même dans ce monde conciliaire si bien-pensant et politiquement correct !

Mais pour cette pasionaria personne ne trouve grâce à ses yeux du moment qu’il est de sexe masculin. Même pas le pape François… C’est dire à quel niveau se situe son idéologie féministe.

Avec des amis comme elles, la Rome moderniste qui la reçoit et lui offre une tribune de choix n’a pas besoin d’ennemis… Le pape François, face à cette diatribe sexiste, doit malgré tout en perdre le peu de latin qui lui reste, lui qui ouvre en grand les portes du Vatican à la planète rose !

Francesca de Villasmundo

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