Durant toute la journée du 24 novembre, les médias du système et autres “experts” ont parlé de la présence de “l’ultra-droite” dans la manifestation des Gilets Jaunes à Paris.

Nous avons donc demandé à un militant de Civitas, impliqué avec toute sa section locale dans la mobilisation des Gilets Jaunes depuis le premier jour, de nous décrire cette participation.

Militants politiques depuis des années, nous avons été surpris de l’ampleur et de la spontanéité du mouvement des gilets jaunes. Cette légitime exaspération de notre peuple contre les conséquences de la politique qu’il a malheureusement souvent soutenu de son vote, – manipulé et endoctriné par des médias et une éducation depuis longtemps passés au rang des ennemis de la France – , nous n’osions quasi plus l’imaginer. C’est notre peuple, il se lève enfin, resté encore aveugle à la plupart des causes qui l’ont amenées à ce monde sordide. Nous ne pouvons, dédaigneux, le laisser se révolter et affronter cet ennemi qu’ils distinguent encore mal mais que, nous, nous combattons depuis des générations.

17 novembre :

Dans la nuit précédant la première mobilisation du 17 novembre, nous avons pu inaugurer le premier volet de la nouvelle campagne de propagande de Civitas : Le gouvernement vous vole : A bas les voleurs ! Le mot d’ordre est lancé, place à la mobilisation.

Reprenant les codes de la manifestation populaire nous venons quand même avec nos couleurs, honnis par les ennemis de notre Pays : catholique et français ! Au programme ouverture de péage et blocage de la principale artère de notre ville. Nous sommes stupéfaits par l’ampleur de la mobilisation : sur place, des centaines de gilets jaunes convergent de partout pour participer à cette journée. Un bref coup d’œil : nous sommes entre nous, toutes tendances confondues, c’est le peuple de France qui est dans la rue et il est remonté !
Tout se passe dans la bonne humeur, le blocage s’installe dans les deux sens, les voitures coincées commencent à s’accumuler. Nouvelle heureuse surprise, tandis que nous désespérions souvent de l’égoïsme de nos contemporains, aujourd’hui il n’en est rien. L’écrasante majorité des automobilistes soutient et encourage les bloqueurs, concert de klaxons et sourires. Les rares accrochages ont lieu avec des populations importées, ils ne semblent pas concernés par le quotidien plus qu’austère que vivent nos compatriotes, pas plus que par la hausse des taxes, peut-être car elles servent en partie à assurer les aides sociales. Les gens sont déterminés, ils redressent la tête et ne baissent pas les yeux. La communauté nationale abîmée par des années d’individualisme et d’hédonisme serait-elle en train de renaître face aux difficultés ? Nous restons jusqu’à tard dans la nuit.

Cette première journée fut une complète réussite : une mobilisation massive, des personnes déterminées, une bonne ambiance de Gaulois réfractaires. Les chiens de garde du Système complètement débordés et impuissants ont laissé la France aux Français, péages ouverts et blocages routiers tiendront toute la semaine. Les raffineries, stocks pétroliers, centres des impôts, préfectures, radars… ne seront pas épargnés non plus !

24 novembre :
Ayant repris le travail la semaine pour honorer une autre facette de notre devoir d’état, celle de nourrir nos familles, nous prenons résolument l’engagement de soutenir cette initiative heureuse et inattendue. Rendez-vous à Paris pour un rassemblement qui pourrait s’avérer décisif.
Départ dans la nuit afin d’arriver suffisamment tôt à Paris pour jauger la situation et éviter blocages ou contrôles éventuels. Le système nous offre le Champ de Mars, la souricière des Manifs pour Tous. La plupart des gilets jaunes semble y préférer les Champs Elysées sans en demander l’autorisation, parfait voilà notre destination, nous espérons que le mot d’ordre sera suivi et que la province se mobilisera. Il nous suffit de peu de temps pour comprendre que cela sera le cas, les gilets jaunes convergent en masse … sur les Champs Elysées, direction place de la Concorde et Elysée pour demander des comptes.

C’était sans compter l’importante présence du dernier rempart de ce monde en déliquescence : les forces de « l’ordre ». Et ça gaze vite !

Nous ne sommes pas venus là pour quémander la pitié de nos affameurs, la première charge menée par les patriotes traverse virilement le premier cordon de mobiles, nous sommes désormais juste devant les camions et barrières anti émeutes qui bloquent hermétiquement la plus belle avenue du monde. Les grenades lacrymogènes et de désencerclement pleuvent. Il en sera de même toute la journée, au rythme de une par minute à partir de 10h jusque tard dans la nuit. Il n’y a pas de restrictions quand il s’agit de protéger les tyrans.

Entre temps d’autres forces organisées mais de tendances bien éloignées des nôtres dressent la première barricade. Et ils sont efficaces. Tout le mobilier urbain y passe, c’est l’insurrection sur les champs Elysées. De paroles de ministre de l’intérieur nous n’avons pas vu cela depuis 1934.

Aujourd’hui c’est l’union sacrée contre l’ennemi commun du peuple : les représentants du système mondialiste et cosmopolite. Nous côtoyons « pacifiquement » des pans du peuple français qui ont choisi de suivre d’autres doctrines (mauvaises et fausses, celles-là).

Emmenant nos étendards toujours en première ligne, dans les lacrymos ou devant le canon à eau, nous sommes souvent apostrophés et salués par des manifestants qui nous félicitent pour nos couleurs. Souvent réquisitionné pour des photos, une manifestante nous confie également que sa mère malade, suivant la manifestation à la télévision, a pleuré de joie en voyant notre drapeau.

Nous sommes bien à notre place ici, au milieu de notre peuple qui se bat pour sa survie matérielle. Gageons que celle-ci acquise, nous puissions l’engager sur celle de sa survie spirituelle, mais « ventre creux n’a pas d’oreilles » et il n’est pas innocent que ce Système nous esclavagise par la pauvreté pour nous empêcher de nous révolter. Il tente seulement d’aller trop loin dans sa quête insatiable de richesses et de pouvoirs.

Aux alentours de 18h30, la nuit est bien tombée, les affrontements ont eu lieu toute la journée et hormis tout ce qui « traînait » dans la rue il n’y a pas trop de casse, mais les stigmates de l’expression ferme d’une volonté de dire stop. Les rangs des manifestants restés compacts jusqu’alors, même lors des affrontements où des retraités et des mères de familles aidaient à monter les barricades et à renvoyer les lacrymogènes, commencent peu à peu à changer. Les casseurs et les bandes des cités sont descendus sur les Champs pour participer à la curée. Plus rien de politique ou de révolte légitime, seulement du caillassage, cassage de vitrines et pillages de magasins. Notre place n’est plus là, beaucoup ont le même sentiment les Champs Elysées se vident des gilets jaunes. De retour chez nous après un tour complet de cadran, nous sommes fiers de cette journée et de l’accueil chaleureux que nous avons pu y trouver. C’était un moment historique particulier, gageons qu’il soit le début d’une révolte complète contre ce monde qui tue nos corps et nos âmes.
Rendez-vous est pris samedi 1 décembre sur les Champs Elysées pour reprendre le contrôle de notre Pays !

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