Y aurait-il un confinement à deux vitesses ? Un pour les Italiens et les Français, et un pour les étrangers… A voir certaines dispositions préfectorales françaises et certaines images qui arrivent d’Italie, on peut légitimement se poser la question.

Des photographies prises devant le centre d’Astalli, le service jésuite pour les réfugiés en Italie, dans le centre de Rome, montrent des dizaines de migrants en petits groupes en attendant d’entrer, sans respecter les règles contre la propagation du coronavirus, qui imposent au moins un mètre de distance entre les personnes afin d’éviter la contagion. Mêmes scènes également sur la place Venezia. Dans les jardins de la Place d’Aracoeli, à l’ombre de l’Autel de la Paix. Dans une place Venezia déserte et surveillée, les seuls rassemblements de personnes étaient ceux de jeunes étrangers, principalement africains. Assis sur les bancs ou immortalisés en train de discuter en groupe comme si de rien n’était, comme le montrent les photos prises il y a quelques jours, après l’entrée en vigueur du décret de confinement. Depuis lors, la situation est toujours la même devant le centre d’Astalli et sur les places.

Même pour les roms, les interdictions ne semblent pas s’appliquer. Ils sont des dizaines qui, malgré l’urgence sanitaire en cours et l’obligation conséquente de réduire les sorties, continuent de fouiller dans les poubelles dans presque tous les quartiers de la ville de Rome, de Casal Bruciato à Ostie.

Certains membres de la Ligue demandent que soient appliquées « des mesures punitives plus drastiques pour les migrants acceptés qui ne respectent pas les mesures de sécurité pour le coronavirus » et que soit mise en place « une responsabilisation également des structures d’accueil ». Parmi les sanctions à appliquer aux étrangers qui transgressent les dispositions du gouvernement, il faudrait prévoir, soulignent-ils « la suspension du permis humanitaire ou en tout cas le droit de rester sur le territoire national ».

En France, malgré le confinement imposé à la majorité des Français qui rentrera en vigueur aujourd’hui à midi, une catégorie semble en être exemptée : les étrangers demandeurs d’asile. Ainsi la préfecture de la Gironde ferme son accueil au public sauf pour les rendez-vous concernant l’enregistrement des demandes d’asiles qui continuera donc à être « assuré ». Même disposition prise par la préfecture Auvergne-Rhône-Alpes : « l’accueil des usagers à la préfecture du Rhône est suspendu, excepté les démarches relatives aux demandeurs d’asile. » Le gouvernement Macron n’a rien perdu, malgré cette crise sanitaire démultipliée à cause de l’absence de frontières, du virus immigrationniste ! 

Francesca de Villasmundo

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