Signes de temps déchristianisés et apostats : les églises se vident du mystère eucharistique et de fidèles adorant leur Dieu dans l’humble hostie pour se remplir de bruits et d’agitation mondaine lors de déjeuners solidaires !

Le pape François a mis à la mode les repas pour les pauvres à l’intérieur des églises. Partout dans le monde, de New-York à Manille en passant par Rome et Ouagadougou, des édifices religieux sont transformés en grands restaurants où s’agite la jet-set ecclésiastique reconvertie en serveur de café sous les flashs des journalistes.

Dernièrement, c’est le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, qui, en calotte et tablier rouge, officiait en l’église Saint-Bonaventure de son diocèse lyonnais, lors d’un repas offert un dimanche midi à 700 convives dont 300 accompagnants sociaux. Pour un coût de 25 000 euros !

Pour la fête prochaine de l’Épiphanie, nombreuses seront les églises en Italie et ailleurs qui se consacreront, avec l’excuse d’aider l’humanité souffrante, à des repas festifs qui se croient sacrés quand ils ne sont qu’inappropriés, insultants et condamnables à tout point de vue.

Uniquement une nécessité extrême, telle une guerre ou une catastrophe naturelle, peut justifier l’utilisation de l’église comme refuge pour les populations. D’ailleurs les édifices publics et culturels, maisons des jeunes et autres salles polyvalentes, ne manquent pas pour ce genre de festivités sans qu’il soit nécessaire de transformer les églises en restaurants.

L’église est un édifice sacré, construite souvent avec l’apport et les sacrifices des riches comme des pauvres, qui témoigne de la présence de Dieu parmi les hommes. Abaisser cet édifice religieux à un usage profane est bien une profanation, une dégradation d’un lieu de culte, mais aussi une trahison du peuple chrétien et de ses pauvres : ces derniers ne sont plus des fidèles, riches ou pauvres qu’importe, venus cherchés l’amitié et la miséricorde du Seigneur mais sont ravalés au rang de simples hôtes occasionnels d’un curé, d’un évêque ou d‘un pape en recherche d’applaudissements mondains, nouveaux Judas de Nos Temps modernes.

Leur façon de mettre en avant les pauvres est tellement analogue à l’attitude de l’Iscariote : lui-aussi mettait en avant les pauvres pour s’approprier le parfum que Marie-Madeleine répandait sur les pieds du Seigneur, et ce afin de le vendre pour trois cent deniers. Et puis il vendit le Christ pour à peine un dixième !

Cette désacralisation des édifices religieux qui se revêt d’une fausse idée de la vertu de charité d’où la notion de culte et de révérence voués à Dieu en tout premier a totalement disparu n’est somme toute qu’un autre fruit funeste de la désacralisation de la liturgie accomplie par l’Église conciliaire : de l’autel tourné vers Dieu, on est passé lors de la révolution liturgique de Paul VI à la table eucharistique anthropocentrée. Aujourd’hui il ne reste plus que la simple table en plastique des repas solidaires Logique d’une déchéance annoncée par une apostasie qui n’est guère silencieuse…

Francesca de Villasmundo

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