Hier soir, mardi 12 mars, le Parlement britannique a rejeté une seconde fois l’accord de divorce conclu à Bruxelles entre Theresa May et l’Union Européenne.

L’accord de sortie de l’Union européenne est rejeté par 391 voix contre 242. A seize jours de la date prévue de la sortie de l’UE, cela sonne la fin des efforts de Theresa May pour imposer sa vision : « L’accord est arrivé au bout de la route », tranche Boris Johnson, fervent partisan d’un Brexit « pur et dur », un no deal. Les “Brexiters” craignent en effet de rester indéfiniment “piégés” dans une union avec l’Union européenne car le “filet de sécurité”, le backstop en anglais, la disposition la plus controversée de l’accord de divorce, implique un alignement étroit de tout le Royaume-Uni sur les règles commerciales européennes en attendant la conclusion d’un accord sur les futures relations.

Pour les partisans du Rexit, c’est-à-dire ceux qui s’opposent à la sortie de l’Union Européenne, ayant à leur tête Jeremy Corbin chef de l’opposition travailliste, ce rejet ouvre la voie à un possible nouveau referendum, avec l’espoir qu’il annulerait le Brexit. Et tant pis si les électeurs d‘hier se retrouvent trahis aujourd’hui, les politiciens ne sont pas à une trahison près…

Les députés britanniques doivent se prononcer aujourd’hui sur l’opportunité ou non de quitter l’UE sans accord le 29 mars. « Je continue à croire que le meilleur résultat pour le Royaume-Uni est de sortir de façon ordonnée avec un accord », a déclaré mardi soir d’une voix éraillée Theresa May. Si un « no deal » est écarté, la Chambre devra ensuite voter jeudi sur la possibilité d’un report de la date. « L’UE voudra alors savoir de quelle manière nous souhaitons utiliser cette extension, a précisé le première ministre. La Chambre devra répondre à cette question: veut-elle révoquer l’article 50 (sur la sortie de l’UE), tenir un second référendum ou avec un autre accord que celui-ci? » Les Vingt-Sept seront en effet chargés d’arbitrer sur cette requête, notamment sa durée.

No deal ? Nouveau report ? Cette sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne se fait dans la douleur…

Francesca de Villasmundo

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