Le changement chirurgical du genre (réassignation sexuelle) n’a rien d’anodin. Il crée un conflit entre l’ensemble du génome et la situation anatomique à laquelle aspire le transgenre. Ceux qui pratiquent ces mutilations prennent en compte la souffrance de ceux (ou celles) qui veulent changer de sexe. Mais actuellement ils en viennent à penser qu’ils font plus de mal que de bien. D’autant qu’après l’intervention chirurgicale, le transgenre sera obligé de prendre à vie des hormones risquant à terme d’être cancérigènes.

De plus en plus les transgenres renient leur nouveau sexe

La vidéo Youtube I want my sex back : « je veux revenir à mon sexe » a été vue plus de cinq millions de fois. Elle parle de transgenres qui ont regretté leur changement chirurgical du sexe. Le professeur serbe Miroslav Djordjevic s’est spécialisé dans la réassignation sexuelle, mais aussi dans les réparations de ceux ou celles qui veulent revenir à leur sexe génétique donc celui qu’ils avaient à la naissance. Ce médecin est persuadé que ceux qui réussissent à changer de sexe ne sont pas heureux ; ce que LGBT ignore par idéologie, c’est cette souffrance vers laquelle ce lobby veut pousser adultes et enfants. Or ce chirurgien est de plus en plus réticent.

En cinq ans, le Pr Djordjevic a déclaré être submergé par le nombre de personnes qui lui demandent de « revenir en arrière ». L’intervention de « réassignement » censée leur donner de la joie, plongent les demandeurs dans le désespoir. Un nombre croissant d’entre eux, explique le médecin, est malheureux. Six personnes ont pris rendez-vous tout récemment pour retrouver leur sexe initial ; c’est une procédure chirurgicale qui non seulement est extrêmement difficile, mais aussi douloureuse et coûteuse. De toute l’Europe, des transgenres viennent le voir pour se faire opérer afin de retrouver les organes génitaux de leur naissance. Ce sont en général des hommes sur lesquels il est bien difficile d’intervenir dans le sens d’une réparation ; celle-ci nécessitant plusieurs opérations très délicates

Ces hommes sont en général en état de dépression profonde, accompagné de pensées suicidaires intenses. Face à cela les mises en garde des chirurgiens ne sont guère écoutées par une opinion publique terrorisée par la mainmise de LGBT sur les esprits : un véritable totalitarisme relayé par les médias. C’est en vain que les chirurgiens essayent de faire appel au principe de précaution le plus élémentaire. Djordjevic, qui voulait faire une étude rétrospective sur l’état des transgenres, a vu rejeter sa demande en Angleterre. La communauté médicale est littéralement liquéfiée face à la dictature homosexuelle. Or il parait évident qu’il faudrait faire un examen psychiatrique sérieux avant d’engager des adultes et a fortiori des jeunes décidant avec précipitation dans ce qui va changer leur vie. De plus les demandes de réassignation sexuelle émanent de garçons et de filles plus en plus de jeunes.

Maltraitance à l’enfant

Une des plus grandes préoccupations pour ce chirurgien est la précipitation avec laquelle est demandée la chirurgie. Ces jours-ci, explique-t-il, les hommes et les femmes travaillant dans ce domaine ne veulent pas sembler être intolérants et veulent juste gagner de l’argent ; mais il semble y avoir un réel manque d’évaluations et de conseils psychiatriques. Pire, souligne Djordjevic, le gang LGBT et parfois les autorités, préconisent cette intervention chirurgicale pour des mineurs très jeunes. D’où le fait que le College of Peditricians assimile ces interventions à des « maltraitance à enfants ». D’autant que les demandes de réassignation formulées par ceux-ci, disparaissent dans la quasi-totalité des cas au moment de l’adolescence.

Des conséquences dramatiques

Nombreux parmi ceux qui souffrent de dysphorie de genre – en particulier les mineurs – ne peuvent rien savoir des conséquences tragiques où les mènent le changement de sexe. Même l’American Psychiatric Association reconnaît que parmi les enfants atteints de dysphorie du genre, la majorité d’entre eux n’a nullement envie de devenir «transgenre». Les personnes aux prises avec des problèmes d’identité de genre doivent comprendre que la transformation chirurgicale n’est pas une panacée : elle peut être désastreuse. Par conséquent, en aucun cas ce type d’intervention ne doit pas être précipité vers une solution aussi radicale.

Actuellement, en Suède le taux des suicides des transgenres est 19 fois plus élevé que pour le reste de la population. Des problèmes se retrouvent dans 90 % des transgenres ; ils relèvent du domaine de la psychopathologie et non de la chirurgie. Mais des États comme la Californie ignorent complètement ces nouvelles pathologies et refusent d’apporter une aide qualifiée. Finalement 90 % de ces transgenres deviendront des aliénés mentaux. Leur espérance de vie est dramatiquement réduite ; ainsi au Brésil l’âge moyen des décès se situe à 30 ans. Il dépasse rarement les 52 ans. Que ce soit LGBT ou tout autre organisme voire de simples personnes, tous ceux qui poussent au changement de sexe participent comme le chirurgien à une mort prématurée de ceux qui les écoutent.

Donald Trump réagit

Trump a décidé que tous les papiers officiels ne pourraient porter que le nom du sexe de la naissance ; pas question de troisième sexe comme le voulait Simone de Beauvoir. Pour Trump le changement de sexe est un véritable esclavage que la gauche a introduit au nom de la « dysphorie du genre ». Il est une véritable déstructuration de la société. Ce n’est pas de la « tolérance » mais de la « manipulation ». Conjointement en France, le ministre Blanquer voudrait introduire l’enseignement de la sexualité à nos enfants à partir de 5 ans ; il y aurait lieu de leur expliquer qu’ils peuvent choisir par eux-mêmes leur sexe par-delà les « stéréotypies du genre ». Que de crimes a-t-on commis au nom de l’idéologie !

Jean-Pierre Dickès

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