Nabilla Benattia, consternante vedette de la télé-réalité, vient de s’illustrer sur Twitter par un message anti-blanc.

Ce tweet a finalement été effacé. Mais imaginez un seul instant une vedette de la télé écrire un message similaire en remplaçant le mot blanc par noir, arabe ou juif. Sa carrière s’arrêterait instantanément et une tornade médiatique s’abattrait sur elle, la vouant aux gémonies.

Dans ce cas-ci, rien. Les médias à la botte du système ne répètent-ils pas avec insistance, ces dernières semaines, que le racisme anti-blanc, ça n’existe pas ?

Pour information, rappelons que Nabella Benattia, est la fille de Khoutir Benattia, un fonctionnaire de l’ONU français d’origine algérienne. Elle a une grand-mère juive pratiquante.

En juillet 2009, elle avait été interpellée par la police judiciaire suisse pour complicité avec une bande d’escrocs qui dérobaient à Genève des ordres de paiement pour les falsifier et encaisser à leur profit les sommes concernées. Le rôle de Nabilla consistait à retirer l’argent à la banque sous une fausse identité, à l’aide d’un passeport volé. Accusée d’escroquerie, faux dans les titres et certificats, elle avait été condamnée en juin 2010 à un mois de prison avec sursis par le tribunal pour enfants de Thonon-les-Bains.

Au cours d’un épisode de la saison 5 des Anges de la téléréalité, diffusé le 6 mars 2013, elle prononce la petite phrase, considérée comme « culte », qui lui apporte la notoriété. S’étonnant que deux autres participantes — Aurélie Dotremont et Capucine Anav — n’aient pas emporté de shampooing avec elles, Nabilla déclare, en mimant un téléphone avec sa main droite : « Allô ! Non, mais allô quoi ! T’es une fille, t’as pas d’shampooing ? Allô, allô ! J’sais pas, vous m’recevez ? T’es une fille, t’as pas d’shampooing ! C’est comme si j’te dis : t’es une fille, t’as pas d’cheveux ! ». Un extrait vidéo de cette séquence, publié sur Internet, attire plus de 10 millions de vues en un mois (14 millions avec les parodies) ; sa diffusion est évaluée comme l’un des plus gros buzz de l’Internet francophone, juste derrière celui de « Casse-toi, pauv’ con ! ».

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2014, Nabilla alerte les pompiers pour signaler que son compagnon a été blessé au niveau du thorax par plusieurs coups de couteau. Une information judiciaire est ouverte et, dans la nuit du 8 au 9 novembre, Nabilla est présentée à un juge d’instruction qui prononce sa mise en examen pour tentative d’homicide et violences volontaires aggravées. Les soupçons des enquêteurs concernent également une autre blessure au couteau, pour laquelle Thomas Vergara avait déjà été soigné en août. Elle est placée en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du procureur. Elle est écrouée à la prison pour femmes de Versailles et y bénéficie d’une cellule individuelle, les juges estimant que sa notoriété fait d’elle une prisonnière « sensible » nécessitant des mesures particulières.

L’affaire, qui intéresse jusqu’aux médias internationaux, devient, dans les heures et les jours qui suivent l’arrestation, l’un des principaux sujets de recherche et de discussions sur l’Internet et les réseaux sociaux français : le 7 novembre, en quelques minutes, le hashtag consacré à Nabilla dépasse celui consacré à l’intervention télévisée du président de la République François Hollande.

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