Picasso enfin démasqué comme prédateur sexuel
La parole se libère : la brutalité qu’il exerçait sur ses compagnes nourrit ses tableaux.

Il faut le reconnaître, avec un brin d’amicale jalousie, notre consœur Gabrielle Cluzel, Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, a un vrai talent de pamphlétaire.

Dans sa livraison du jour, elle remet les pendules à l’heure concernant “Picasso, cette autre icône de la gauche qui s’effondre“.

“Picasso, c’est l’idole du XXe siècle par excellence, le génie, l’idole intouchable dans sa niche devant laquelle on dépose des cierges. Admirer Picasso ne relève pas du goût mais de la foi : en son for intérieur on a de sérieux doutes, mais dire sur France Culture que ses peintures cubistes sont moches revient à peu près à mettre en cause le dogme de l’Immaculée Conception sur Radio Notre-Dame. Et encore… Radio Notre-Dame a plus d’ouverture d’esprit. Si vous ne vous extasiez pas, c’est que vous êtes un plouc doublé d’une face de carême, un péquenaud n’aimant que le style pompier, un bouseux, un philistin, un béotien ; bref : vous n’y connaissez rien, shame on you.

Au-delà de l’art, il n’était pas même permis de toucher à sa personne. Communiste, engagé contre Franco, il avait tous les sacrements et toutes les onctions pour être porté aux nues par la gauche réunie. Sublime, forcément sublime, comme dirait Marguerite Duras. Sauf que force est de constater, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (il s’est éteint le 8 avril 1973), que Picasso était sans doute le « Harvey Weinstein de son époque », selon l’expression de l’artiste contemporain islando-danois Olafur Eliasson.”

Picasso était aussi une bête ! Une de ses multiples compagnes, Françoise Gilot, a eu ces mots terribles : « Picasso peignait avec le sang des autres » !

Un prédateur sexuel qui jouissait des humiliations qu’il infligeait à ses proies. Dans son lit, il faisait défiler des femmes, les siennes et celles des autres, des filles. En veux-tu en voilà… Il allait aussi, obsédé infatigable, les rejoindre dans leurs lits. Avec des pratiques odieuses qu’on ne peut pas qualifier d’amoureuses.

Elle conclue son article savoureux par le rappel de quelques vérités sur ces icônes chères à Libération, Médiapart et autres moralisateurs de l’ultra-gauche :

“Mais il est encore d’autres icônes à déboulonner. La cancel culture est finalement un exercice assez plaisant. Sur le terrain de la littérature, cette fois : Jean Genet. Le bad boy adulé, présent encore cette année au programme de l’ENS : un médecin expert auprès du tribunal l’avait diagnostiqué « atteint de cécité morale ». Jean Genet veut réhabiliter les criminels. Et dans Miracle de la Rose, Jean Genet décrit avec délice et allégresse un vol avec effraction, qui est en fait un viol, en le magnifiant comme si c’était un acte héroïque. Jean-Paul Sartre, dans Saint Genet, comédien et martyr, écrit que « chez Genet, la souffrance est le complément nécessaire du plaisir de l’autre ». Sartre savait. Comme Beauvoir. Eux aussi ne perdent rien pour attendre.”

Un texte à ne pas manquer de lire et de propager urbi et orbi tant le sens de ce vent qui tourne nous rafraichit tous agréablement.

Intégralité du texte ici : Picasso, cette autre icône de la gauche qui s’effondre. Enfin !

Fabien LAURENT

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