Alors que de nombreux pays occidentaux ont signifié qu’ils refusent de signer, le 10 et 11 décembre prochains, l’actuel Pacte mondial sur les migrations préparé par l’ONU, l’Église officielle se dit favorable à l’accord.

Somme toute rien d’étonnant pour cette Rome post-concile : en s’ouvrant largement au monde moderne et à ses modes depuis 50 ans, la hiérarchie conciliaire a fait sienne comme doctrine politique et sociale le messianisme progressiste, recette soi-disant miracle pour apporter le bonheur à une humanité matérialiste amplement déchristianisée. Melting-pot, multi-culturalisme, destruction des nations et des peuples, abandons des traditions, syncrétisme religieux, sont quelques unes des conséquences pratiques de ce progressisme idéologique qui aujourd’hui rime avec mondialisme. Le Pacte mondial sur les Migrations n’est qu’un palier pour atteindre ce monde global sans frontières, le « meilleur des mondes » prophétisé par Aldous Huxley.

Ayant longuement collaboré à l’élaboration de ce texte en soumettant un document de 20 propositions concrètes, « fruit de ce que nous faisons, vivons et rêvons », le Saint-Siège met en branle sa communication afin de faire la propagande pour cet accord favorisant la nomadisation de l’être humain et empêchant à terme les nations de contrôler leurs frontières. Le père Michael Czerny, sous-secrétaire de la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, un « machin » inventé par le pape François, dans un récent entretien à l’Agence SIR, demande au nom du Vatican « une migration sûre, ordonnée et régulière surtout pour les plus vulnérables ».

« Le Saint-Siège, explique-t-il, à travailler beaucoup pour le développement de ce Pacte. Nous espérons pouvoir encourager les Églises de chaque pays à accompagner ce processus très important qui représente la volonté, le souhait et la politique de l’Église par rapport aux migrants, surtout les plus vulnérables. »

« Nous sommes très contents, ajoute-t-il, de voir que le Pacte Mondial sur les migrations, est basé sur le désir de promouvoir le dialogue et la culture de la rencontre. Même si la peur a ses raisons, il ne faut pas laisser la peur décider. »

Malgré l’échec patent du « vivre-ensemble » aux quatre coins de la planète, malgré un rejet toujours plus massif de l’invasion migratoire en de nombreux pays, l’Église conciliaire ne dévie pas d’un pouce de la pensée immigrationniste et immigrophile qui prévaut en son sein depuis des décennies. Au contraire, une nette amplification du discours de l’accueil s’est manifestée avec le pape François.

Accrochées aux chimères d’un utopique retour à l’humanité originelle, à une fraternité humaine régénérée dans un nouveau monde d’où la Croix de Dieu est évincée, à une unité de la famille humaine fondée sur la solidarité mondiale, ces élites conciliaires, tout en encensant l’expression phare du “dialogue et de la culture de la rencontre” que sont les rencontres inter-religieuses d’Assise, sont séduites par l’antique rêve des constructeurs de la tour de Babel aux origines du monde. De ces hommes qui osaient défier Dieu dans ce monument d’impiété et de folie, en essayant d’atteindre le ciel par leurs propres efforts ; en désirant établir le paradis sur terre sans la Royauté du Christ, en établissant une unité entre tous les hommes en dehors du Père qui les a créés, du Fils qui les a rachetés…

Immigrationnisme et apostasie font bon ménage dans la Rome néo-moderniste, agents collaborateurs du mondialisme…

Francesca de Villasmundo

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