Mgr Aupetit, l’archevêque de Paris, vient d’annoncer qu’il va mettre en application Traditionis Custodes, dans un sens restrictif, celui attendu par François. Dans une Lettre aux prêtres de Paris et rendue publique le mercredi 8 septembre, il explique comment il compte appliquer le texte, en énumérant les conditions des célébrations selon le missel de 1962.

Mgr Aupetit réduit la quinzaine de lieux de culte attribués au Motu Proprio Summorum Pontificum et aux instituts Ecclesia Dei, aux cinq églises suivantes : Sainte-Odile (17e), Sainte Jeanne de Chantal (16e), Saint Eugène-Sainte Cécile (9e), Saint Roch (1er) et Notre-Dame du Lys (15e).

Toujours conformément aux prescriptions de Traditionis Custodes, il précise : « Pourront y célébrer selon l’ancienne forme qui en ont reçu la mission écrite de ma part. Je souhaite pour favoriser davantage la communion que les prêtres appelés soient ouverts aux deux missels » et ajoute :

« Ceux qui ont l’habitude de célébrer avec le missel de 1962 devront, pour continuer, obtenir mon autorisation par écrit. »

Autre innovation, allant évidemment dans le sens voulu par le pape argentin consistant à mélanger les deux rites pour arriver à une messe PiePaul ou people :

« les lectures devront être faites en français dans la traduction officielle liturgique de 2013. »

« Depuis 30 ans dans le diocèse de Paris, selon la volonté du cardinal Lustiger, la messe est célébrée dans certaines paroisses avec l’un et l’autre missel et par les mêmes prêtres », rappelle Mgr Aupetit.

« C’est un signe d’unité entre les fidèles qui a permis de faire tomber bien des préjugés de part et d’autre et de faire grandir chez les fidèles la conscience d’appartenir à une seule Eglise et au même Rite ».

Afin de permettre une meilleure fluidité, Mgr Patrick Chauvet a été nommé délégué de l’archevêque pour l’usage du missel de 1962. Face aux « inquiétudes » et aux « incompréhensions » suscitées par le motu proprio, l’archevêque de Paris rappelle l’intention du Pape : « Servir l’unité du Corps du Christ et de confier à l’évêque, en tant que modérateur, promoteur et gardien de la vie liturgique, la responsabilité de veiller à l’usage du missel de 1962. » Il ne s’agit pas de réveiller des querelles liturgiques mais « d’assurer le bien des fidèles qui sont attachés à la forme ancienne ».

Crise sanitaire ou crise religieuse, les comportements sont sensiblement les mêmes en notre époque de décomposition avancée des intelligences, de lessivage des cerveaux par les politiquement et religieusement corrects, et d’évanouissement du courage : les élites progressistes et mondialistes, civiles et religieuses, parlent, éditent des lois iniques, et les sous-fifres obéissent promptement pour les appliquer et les faire respecter.

Francesca de Villasmundo

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