J’avançais avec 3 amis vers le rendez vous de la manifestation de dimanche quand nous avons rencontré, à contre sens, un vieux monsieur de 82 ans qui avait fabriqué son panneau . Il y avait inscrit : ”Arrière Satan, La France est ici, avec Dieu.” Ce vieil homme, issu d’une génération de combattants de Meurthe et Moselle s’était levé à 4 h du matin pour répondre aux exigences de sa foi. On l’a stoppé et son panneau a été détruit parce que ces messieurs de la com’ en avaient décidé ainsi.

Jean Yves Camus, le journaliste anciennement du Monde le plus acharné contre la famille, la tradition, l’extrême droite, quoi ! est content: il trouve notre rassemblement “apaisé, réellement bon enfant. Les slogans étaient mesurés, et les organisateurs ont plusieurs fois rappelé leur attachement aux valeurs et aux symboles de la République. Chacun était conscient qu’ il fallait éviter à tout prix les slogans et les discours outranciers. “
Et il a raison, les bonnets phrygiens, les slogans et les seuls dessins autorisés étaient républicains. L’agence de communication a bien fait son travail, les bourgeois étaient contents parce que, voyez vous, chez ces gens-là : en appeler à Dieu, à la Vierge et à tous les saints cela fait désordre, c’est outrancier, cela discrédite le mouvement… Je l’ ai entendu de mes oreilles. Il faudrait enfin comprendre que la communication n’est que le nouveau mot pour propagande avec un objectif de vente en plus. Les catholiques n’ont rien à vendre mais tout à donner.

Ils croient, les pauvres communicants, que l’on va sortir seuls de ce bourbier et de ces lois infâmes ! Que la bonne République va se pencher sur les souhaits de familles en majorité catholiques et leur accorder ce qu’elles désirent parce qu’elles défilent sagement dans un mouchoir de poche.
Nous avons défilé très nombreux, qu’importe les chiffres, 75 000 ou 600.000 puisque nous n’avons pas la majorité au Parlement où dernièrement Richard Ferrand faisait voter à mains levées une assemblée au trois quart vide. Pour avoir la majorité il faut convaincre. Le fera-t-on avec des slogans révolutionnaires ?

Lisez Dostoïevski : “Si Dieu n’existe pas tout est permis.” On y est.
Et nous ne sommes qu‘au milieu du gué, après l’avortement des bébés, l’euthanasie de Vincent Lambert, nous aurons celle des vieux encombrants, tous les soirs et pas seulement le jeudi et bien d’autres vilenies. Avoir la majorité en République signifie le droit de faire voter n’importe quoi.

Jadis , dans les périls, le peuple se ruait à l’église pour demander l’aide du ciel. Aujourd’hui l’esclave mâté parle la langue du maître et redemande des verges pour se faire battre. La République a bien travaillé, la foi ne doit pas connaître d’expression publique. L’évêché de Paris ne pourra pas construire une cathédrale temporaire en bois sur le parvis car ce dernier appartient à l’état…

Quelle belle occasion perdue de témoigner de notre foi, de la rationalité de cette foi qui protège la loi naturelle. Les organisateurs de cette manifestation qui demandent tant d’efforts à ceux qui viennent de loin ont peur de leurs manifestants. Et la peur , mauvaise conseillère, n’entraine jamais la victoire.

Nous combattrons et Dieu donnera la victoire, disait une guerrière. Encore faut-il combattre .

Anne Brassié

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