Voici un très intéressant communiqué de la Ligue du Midi à propos de l’audition de Tristan Mendès-France par la commission parlementaire de lutte contre les groupuscules d’extrême droite.

Nous avons été plusieurs à nous y coller… l’audition de Tristan Mendes-France par la commission parlementaire de lutte contre les groupuscules d’extrême droite, restera comme un des sommets du totalitarisme assumé de l’extrême gauche associée au pouvoir libéral. À la différence des experts qui l’ont précédé, qui sont tous restés dans la mesure, Mendès-France n’éprouvera aucune retenue ni prévention ; au point de s’afficher en véritable procureur stalinien.
S’ils ne sont pas au pouvoir, ces gens n’en sont pas loin, ils sont extrêmement dangereux pour nos libertés publiques.

Voici ce que l‘on peut en retenir et qui est extrêmement inquiétant.

Le caractère partisan de la commission à nouveau réaffirmé par la présidente

Sans doute échaudée par les volées de bois vert qu’elle avait précédemment reçues sur le caractère ultra-partisan de sa commission qui fait l’impasse sur les groupes autrement plus dangereux de l’extrême gauche, sans parler des islamistes radicaux dont il n’est bien entendu surtout jamais question ; la députée Ressiguier réitèrera en préambule le cadre strict qu’elle entend imposer : « je vous rappelle que le périmètre de cette commission d’enquête est exclusivement délimité de la manière suivante : caractère délictuel et criminel des groupuscules d’extrême droite ».

Aucun risque de dérapage de la part de Mendès-France, tout comme la présidente, il est totalement mécanisé au plan intellectuel, on est là entre soi, entre militants de la même cause, mécanisés sur la même idéologie, entre récitants des mêmes phonèmes.

Aucune coexistence possible entre totalitarisme et Vérité

Serment de dire toute la vérité, rien que la vérité, levez la main droite et dites je le jure…
Pourtant, de Vérité il ne sera jamais question dans la déposition de Mendès-France, seulement d’approximations, de flou, de slogans et de « mots valise » dont les gens de son camp pensent encore qu’ils peuvent vitrifier tout débat.
Comme on va le voir, totalitarisme et Vérité ne font pas bon ménage. On va en avoir la parfaite illustration tout au long de cette audition, bien dans la tradition des procès staliniens par son caractère idéologique, ultra partisan, dénué d’arguments factuels, exclusivement à charge et centrée sur des intentions inventées ou fantasmées, et jamais, ni sur des définitions précises, ni sur des faits avérés.

Des slogans et des éléments de langage on ne peut plus flous

Voici pris sur le fil quelques-uns de ses propos :

« On assiste à une utilisation des outils numériques par les groupuscules d’extrême droite afin d’inonder les réseaux de leur idéologie incitant à la haine et à la violence. »
« Ces groupes relaient abondamment des fausses nouvelles et des théories complotistes … »
« Un outil de signalement, PHAROS a été mis en place afin de dénoncer l’expression du racisme, de l’antisémitisme, de la xénophobie… la haine la discrimination… »
Pourquoi une telle généralisation de ces imputations et un tel amalgame de tous les groupes visés par la commission alors que, comme il le dira lui-même plus tard, ils n’ont souvent rien en commun au plan idéologique et que parfois même ils se combattent. Par ailleurs, la plupart des groupes et des personnes visés n’ont jamais fait l’objet de la moindre condamnation pour l’un quelconque des motifs évoqués. Alors pourquoi cette généralisation totalement abusive et que veulent dire ces mots génériques jetés en vrac et sans aucun commencement de preuve ? Sans doute la même chose que révisionnisme, ennemi du peuple, ennemi de la révolution ou simplement bourgeois en d’autres temps lors de procès politiques du même ordre. L’accusation se fonde uniquement sur l’intention prêtée à l’accusé par l’accusateur. On est ici dans la pire idéologie totalitaire et dans le registre du procès politique qui lui est consubstantiel.

Fiametta Venner, Arnauld Champremier-Trigano, Caroline Fourest, Ahmed Meguini, Tristan Mendès-France, Roland Castro.

Tristan Mendès-France, François Hollande.

Extrême droite, un périmètre flou, des termes flous

Prudent tout de même et se référant aux interventions des autres experts avant lui, Mendès-France évoque un souci de définition du périmètre et de délimitation du sujet, « l’extrême droite est un terme assez vaste, les spécialistes ne sont pas tout à fait d’accord ».
Bref, il ne sait pas bien ce qu’est l’extrême droite, mais il va quand même nous en parler et abonder en tant qu’expert …
Encore et toujours le plus grand flou sur les définitions ainsi il parlera de :

« pratiques et usages assez déroutants … ».
Déroutants … On est ici dans le sentiment, dans le flou, rien de précis, rien de net, rien d’avéré, du sentiment, aucun fait.

« on parle de fachosphère, réacosphère, réinfosphère, patriosphère, délimitation et périmètre difficiles à tracer, cette mouvance repose sur une myriade de pages, de sites de blogs, de chaines, de groupes, de forums de serveurs, de messageries à l’intérieur de laquelle on retrouve tous les courants de l’extrême droite » .
Là encore, on ne fait que parler, on reste dans des généralités totalement vides de sens, et surtout on ne prouve rien, puisqu’on est incapable de donner des définitions précises.

« les néo conservateurs, les ultralibéraux, les identitaires, les nationalistes, les catholiques traditionalistes, les intégristes, bref toutes les familles sont représentées, mais ils ne font pas bloc, il n’y a pas d’unité d’action en ligne. »
En effet, le périmètre est vague, aucune ligne commune, aucune unité d’action, ce qui ne l’empêche pas d’embarquer tout le monde dans le même wagon plombé, sans aucune distinction en affublant tout le monde des mêmes chefs d’inculpation … Bref, rien de solide sur quoi appuyer une accusation et surtout l’aveu qu’il n’y a aucune cohésion ni cohérence entre ces groupes … Alors quoi, quid de l’extrême droite et pourquoi amalgamer tout le monde ?

Primauté du sentiment sur la Vérité, flou sur les faits, assertions infondées sur les intentions

« Il y a plusieurs sites qu’il ne m’est pas agréable de citer… »
Toujours et encore la primauté du sentiment sur les faits. Quel rapport entre l’émanation de la vérité et les sentiments de Mendes-France ? Aucun bien sûr. N’ayant rien sur quoi asseoir l’acte accusatoire, la commission en est réduite à instruire sur les sentiments, sur les intentions supposées. Où est le droit là-dedans, où est même la raison ? Nulle part bien sûr.

« Egalité et réconciliation, premier blog politique français au niveau de l’audience entre 5 et 7 millions de visiteurs par mois, F. de souche, Polémia, Riposte Laïque, Boulevard Voltaire … il y en a des centaines … des sites étrangers qui ont une certaine attraction dans cette nébuleuse de la fachosphère en gros … cette nébuleuse, encore une fois je serais toujours un peu vague sur la délimitation de cet objet dont je vais vous parler … ».
Décidément, le pauvre homme ne s’en sort pas, vague et creux sur les faits … le voilà d’autant plus radical et assertif sur les intentions qu’il prête et sur les chefs d’inculpation qu’il s’autorise à imputer aux accusés.

Un détournement du droit et des imputations fallacieuses

« pour diffuser leurs idées, pour recruter des populations, pour renforcer leur communauté, pour se mobiliser sur des actions spécifiques, pour mutualiser et échanger avec différentes mouvances internationales, créer des passerelles … »
Ainsi selon Mendès-France, parce qu’elles ne sont pas celles de nos accusateurs, nous n’aurions pas le droit de diffuser nos idées, de mutualiser ou d’échanger, alors que la plupart d’entre nous n’avons jamais été condamnés sur nos idées malgré la traque incessante dont nous faisons l’objet.

Fermeture de l’accès aux médias, renversement de la charge accusatoire

« et puis évidemment aussi pour contourner les médias sur lesquels (sic) ils n’ont pas accès, et ça correspond d’ailleurs pas mal à leur fantasme, à leur discours anti médias, anti système. C’est donc d’une pierre deux coups, ils profitent de ces plateformes pour s’exprimer et c’est aussi une façon de dire, ben justement on évite cette intermédiation, on évite les médias pour s’exprimer, on parle directement aux internautes avec une sorte de fantasme une fois encore de démocratie directe … »
Nous sommes ici sur un des points culminants de cette audition, une caricature de l’inversion accusatoire. Le système nous interdit les médias de grande audience (mainstream) ou bien il nous y diabolise systématiquement, et Mendes-France nous accuse de nous exprimer en dehors de ces médias. Cqfd …
Le plus simple serait qu’ils nous interdisent carrément d’expression, ce que sans doute la commission finira par proposer. On n’en n’est plus très loin et c’est très probablement l’un de ses objectifs. En tout cas l’audition de Mendes-France va nettement dans ce sens puisqu’il ajoute : « le problème qui vous concerne est la régulation des ces espaces … »
À ce point, sauf ressaisissement, la messe est d’autant mieux dite que plusieurs mesures sont déjà en préparation pour interdire l’anonymat et pour pénaliser l’expression sur les réseaux sociaux.

Un débat d’idée définitivement clos et raréfié au contrôle du langage et au slogan

« Fantasmes, nébuleuse, myriade, je serai toujours un peu vague … »
Voilà les mots vagues de ce soi-disant expert dont on se demande ce qu’il connait vraiment, à part le catéchisme et les slogans usés jusqu’à la corde que la bien-pensance utilise depuis des décennies pour nous diaboliser et qui n’ont plus aucune portée dans l’opinion publique indifférenciée.
Faute d’arguments réels et sérieux opposables à l’opinion, faute de discours construit, faute de confrontation possible de leurs thèses avec la réalité et même tout simplement avec la Vérité, l’extrême gauche militante et, derrière elle toute la pensée unique libérale, a raréfié le débat au contrôle sémantique. Les « mots valise » ont été détournés de leur vrai sens, ils les ont réinvestis et connotés de leur idéologie. Pire, ils les ont même fléchés souvent à l’inverse de leur sens initial. En effet, ne pouvant plus promouvoir leur idéologie très majoritairement rejetée par l’opinion qui n’avale plus leur propagande et, ne pouvant plus la confronter à la réalité qui la contredit de manière désormais aveuglante sur tous les terrains, les idéologues d’extrême gauche en ont été réduits à encapsuler le langage, à contrôler le vocabulaire et à tout réduire au slogan, réduction ultime de la pensée. Ils le font également pour le compte des libéraux au pouvoir qui utilisent exactement les mêmes éléments de langage ; rien ne les différenciant de l’extrême gauche en matière sociétale.
Parvenue au terme de son cycle d’expansion dans la société, leur idéologie ne peut plus se confronter ni à la réalité qui les dément dans tous les domaines, ni à l’opinion qui la rejette en bloc. Le langage de Mendès-France relève précisément de cet état de fait. Désormais, à force d’en avoir été gavés, les gens régurgitent ce triste gloubi-boulga qui n’a plus aucune audience en dehors des milieux de la pensée unique.

Ainsi nous taxer de xénophobie parce que nous ne faisons que constater la réalité de la submersion migratoire qu’ils cherchent à masquer par tous les moyens, y compris par l’interdiction de statistiques différenciées, n’est plus tenable. L’œil nu suffit à appréhender le phénomène, tout un chacun peut le mesurer, il n’y a même plus besoin de faire de comptage. Battus sur le terrain des idées, et ne pouvant plus soutenir leur idéologie face à l’opinion, ils n’ont plus d’autres solution que de nous faire taire en instrumentalisant les moyens de la république dans des procès politiques de type réellement stalinien instruits sur une raréfaction des débats au seul slogan.

Il n’y a plus d’état de droit en France : le totalitarisme en marche

Contrairement à ce que vient de proclamer Macron : « Ne parlez pas de répression ou de violences policières, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit » ; il n’y a justement plus d’état de droit en France avec un tel niveau de violences policières et de répression de masse. Oui, nous sommes en face d’un état terroriste qui utilise les moyens de la théorie du choc (Naomi Klein) et qui éborgne pour placer les citoyens en état de sidération.
De la même manière il n’y a plus d’état de droit quand ceux qui instruisent les procès à charge en violence et en haine, sont ceux qui sont poursuivis pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen et sur les comptes de campagne concernant la présidentielle de 2017 ; eux-mêmes alliés affichés des groupes ultra-violents d’extrême gauche. (LFI, Mélenchon, Ressiguier et quelques autres).
Non, il n’y a plus d’état de droit en France, ultra-violence policière et procès staliniens instruits par une émanation du pouvoir législatif conduite par des ladres associées à des nervis sont les marqueurs du totalitarisme.

À toutes fins utiles et pour la bonne information de nos lecteurs, Tristan Mendes France est le petit neveu par alliance de Frantz Fanon qui lutta aux côtés du FLN contre la France.

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