Quand vous et moi parlons des homosexuels, l’antienne qui revient le plus souvent : « Après tout puisqu’ils sont comme ça… » C’est ce raisonnement simpliste qui nous a amené au mariage homo : une forme d’indifférentisme « Moi ça me casse pas les dents… ». « Être comme ça » sous-entend que l’enfant dès sa naissance porte ce penchant. Ceux qui sont un peu plus cultivés disent : « Ils ont ça dans leurs gènes…Qu’y faire ? ». Je rétorquais toujours qu’à ce jour aucun gène n’avait été découvert justifiant d’un comportement de cette nature. On ne naît pas homosexuel, on le devient.

Or une étude de la revue Science publiée le 28 août, reconnaît cela dans un long article de huit pages sur trois colonnes en caractères minuscules. Le lecteur est frappé par un encadré grisé. Les choses ne sont pas dites comme cela mais il faut les interpréter. En gros il y a le « politiquement correct » (mainstream comme s’acharnent à dire certains journalistes en France, histoire de montrer qu’ils ont de la culture). Donc les savants auteurs de l‘article ayant découvert qu’il n’y avait pas de gène de l’homosexualité sont allés ramper devant LGBT pour leur expliquer la chose. Ils étaient très ennuyés d’autant qu’au sein de leur groupe il y avait des homos et le promoteur de l’étude Ben Neale se disait homosexuel. Ils expliquèrent alors au grand public pour amortir le choc, qu’il existait « des modes de vie enrichissantes » différentes. Sans dire bien sûr que ceux-ci, en l’occurrence les gays étaient responsables de la moitié des nouveaux cas de sida et du retour de la syphilis en France ; ce que je puis me permettre de rappeler en tant que médecin ; l’enrichissement dont il est question se faisant surtout au profit des laboratoires pharmaceutiques.

En fait, trente institutions dont les universités de Cambridge, Harvard, le Massachussetts Institute ont séquencé l’ADN d’un demi-million de personnes. La question qui était posée était la suivante « Avez-vous eu des relations sexuelles avec une personne du même sexe que vous ? ». Des premiers résultats avaient été révélés en octobre 2008. Mais au congrès de l’American Society of Human Genetics, il fut argué que ceux-ci ne pouvaient être que partiels, car un certain nombre de pays interdisent l’homosexualité. Pourtant les scientifiques avaient ratissé large : lesbiennes, gay, bisexuels, transgenres. De plus il semblait y avoir des familles d’homosexuels de père en fils, pouvant rendre crédible une origine génétique. Mais l’argument se retournait facilement. S’il n’y avait pas de preuves génétiques, il fallait bien impliquer un certain nombre de normes éducatives et de choix personnel.

L’affaire a été reprise par un dénommé Ben Neale de Harvard et du Massachussetts Institute (MIT). Finalement ce chercheur écrit dans la revue scientifique Science du 20 août qu’il n’existait pas un gène unique de l’homosexualité. Il y avait un petit doute qui se situait entre 8 et 25 % des groupes étudiés. Il aurait fallu alors incriminer une myriade de gènes ; ce qui constituait une tâche insurmontable. De fait il existe de très nombreuses relations et d’interactions entre les gènes ; mais aussi par voie de conséquence de l’ADN génétique. L’affaire devient infiniment complexe dans la mesure où il peut aussi y avoir des interférences avec la testostérone l’hormone mâle qui ferait considérer à tort une femme comme gay alors qu’elle ne l’est pas.

Finalement, il ressort une donnée simple : « Il n’y a pas de gène gay unique, mais de nombreux petits effets génétiques répartis dans le génome », écrit Ben Neale dans Science. Ces effets sont indétectables. Donc l’étude du génome ne permet pas de prédire l’orientation du comportement sexuel et du comportement futur. Tout au plus le savant a évoqué avoir remarqué des variations un peu plus fréquentes et minimes de cinq gènes ; elles ne pourraient expliquer que moins de 1 % des cas d’homosexualité. On ne peut absolument pas les prendre en compte explique Melinda Mills, du département de sociologie de l’Université d’Oxford, dans le même numéro de Science.

En fait la génétique n’explique pas tout. Il est évident que de nombreux facteurs comme l’alimentation, le mode de vie, l’environnement interviennent aussi, explique le savant. Et Ben Neale insiste sur le fait que les 8% à 25 % portant ces minimes variations génétiques ne sont pas obligatoirement gays. De fait, par exemple en France 1,8 % de la population se dit gay, lesbienne ou bisexuelle. Dans ce groupe de 1,8 %, 1 % se dit bisexuels et 0,8 % gay (selon Doctissimo).

Dans des conditions pareilles il est difficile d’expliquer pourquoi le lobby gay a autant d’influence sur les politiques alors que LGBT ne représente quasiment rien. Ce n’est pas lui qui apportera des voix aux élections. Par ailleurs la grande majorité des Français commence à en avoir assez de se faire assommer par la propagande médiatique de ces gens qui en font trop. La sympathie pour leur mouvement se dégrade actuellement en France. Ce qui explique les attitudes dans les stades, les discriminations et les agressions « homophobes ».

Jean-Pierre Dickès

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