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1 500 immigrés illégaux arrêtés lors d’une opération majeure dans l’Illinois

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Etats-Unis – Plus de 1 500 immigrés illégaux ont été arrêtés dans l’Illinois par le personnel du Département de la sécurité intérieure (DHS) au cours de l’opération Midway Blitz.  Parmi les immigrés illégaux arrêtés figuraient des criminels, a écrit l’agence sur X.

« L’opération Midway Blitz rétablit la sécurité dans l’Illinois. Les forces de l’ordre du DHS ont procédé à plus de 1 500 arrestations dans tout l’Illinois, notamment de pédophiles, de membres de gangs violents et de braqueurs »

Lancée le 8 septembre, l’opération Midway Blitz cible les immigrants illégaux criminels venus dans l’Illinois, et plus particulièrement à Chicago, « cherchant une protection dans le cadre des politiques de sanctuaire du gouverneur Pritzker », a précisé le DHS.

Les juridictions appliquant des politiques de sanctuaire interdisent aux autorités locales d’appliquer les lois sur l’immigration et de se conformer aux autorités fédérales. Chicago, et plus généralement l’Illinois, figurent sur la liste de ces juridictions sanctuaires.

Selon le communiqué du DHS, parmi ces immigrés illégaux criminels arrêtés dans le cadre de l’opération Midway Blitz figurent un ressortissant mexicain reconnu coupable de violences sur un enfant de trois ans, un ressortissant mauritanien qui avait déjà été arrêté pour violences contre un fonctionnaire, et un autre ressortissant mexicain arrêté pour agression sexuelle criminelle.

« Nos agents patriotes chargés de l’application de la loi procèdent à ces arrestations alors qu’ils travaillent sans être payés en raison de la fermeture du Parlement par les démocrates », a déclaré Tricia McLaughlin, secrétaire adjointe du DHS aux affaires publiques.

Selon McLaughlin, le président Donald Trump et la secrétaire du DHS Kristi Noem « ne permettront pas que la violence continue ou que les récidivistes terrorisent nos quartiers et victimisent nos enfants ».

Arrestation d’un Antifa armé

Le DHS a aussi annoncé l’arrestation d’un émeutier de Chicago soupçonné d’avoir des liens avec le mouvement Antifa. L’individu a été interpellé avec une arme à feu chargée et des chargeurs devant le bureau de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), près de Chicago. L’émeutier, Elias Cepeda, est journaliste et enseigne également à l’Université de l’Illinois. Selon l’agence, Cepeda aurait diffusé sur les réseaux sociaux des publications faisant l’apologie de la violence contre les forces de l’ordre fédérales.

Le DHS a indiqué que depuis le début de l’opération Midway Blitz, des émeutiers ont agressé des agents des forces de l’ordre et vandalisé des véhicules. Les agents de l’ICE ont constaté une augmentation de 1 000 % des agressions à leur encontre.

Déploiement de la Garde nationale

Le projet de Trump de déployer la Garde nationale à Chicago fait face à des contestations judiciaires.
Le 10 octobre, le tribunal fédéral du district nord de l’Illinois a bloqué le déploiement de la Garde nationale après avoir émis une ordonnance de restriction temporaire dans le cadre d’une action intentée par l’État de l’Illinois et la ville de Chicago. L’administration Trump a alors interjeté appel devant la Cour d’appel du septième circuit des États-Unis.

Le 11 octobre, la cour d’appel a statué que l’administration pouvait fédéraliser les troupes de la Garde nationale dans l’Illinois, mais ne pouvait pas les déployer à Chicago pendant que la procédure d’appel se poursuivait.

Environ 500 soldats de la Garde nationale de l’Illinois et du Texas ont été appelés par l’administration Trump pour être déployés dans la ville.

Les dirigeants de Chicago et de l’Illinois ont critiqué les efforts de l’administration Trump en matière de contrôle de l’immigration.

Le maire de Chicago, Brandon Johnson, a signé le décret « ICE Free Zone » interdisant aux agents fédéraux de l’immigration d’utiliser toute propriété appartenant à Chicago pour leurs opérations en cours dans la ville, selon un communiqué du bureau du maire du 6 octobre. « Nous ne tolérerons pas que les agents de l’ICE violent les droits constitutionnels de nos résidents, ni que le gouvernement fédéral bafoue notre autorité locale. Les agents de l’ICE arrêtent des élus, utilisent des gaz lacrymogènes (…) et maltraitent les habitants de Chicago. Nous ne tolérerons pas cela dans notre ville », a déclaré le maire de Chicago.

Quant au gouverneur de l’Illinois, JB Pritzker, il a accusé Trump d’avoir tenté une « invasion inconstitutionnelle » de l’État, et d’avoir amené « des agents militarisés de l’ICE et des douanes et de la protection des frontières à Chicago, provoquant le chaos et la violence dans la ville ».

Le DHS a rejeté les critiques du gouverneur Pritzker, affirmant que le projet de Trump de déployer des troupes dans l’Illinois n’était « ni inconstitutionnel ni une invasion ».

« La Constitution confère au président Trump le pouvoir de déployer des troupes, où qu’elles soient stationnées, pour défendre les installations fédérales contre les attaques. Qu’il s’agisse du centre de l’ICE à Broadview ou du palais de justice de Portland, nous défendrons les biens fédéraux où qu’ils soient assiégés », indique le communiqué du DHS.

Léo Kersauzie

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