« Sous cette administration, il y a moins de décès d’Américains dus au fentanyl et moins de trafic sexuel de femmes et d’enfants », a déclaré Tom Homan, responsable de la sécurité des frontières des Etats-Unis.
Des centaines de milliers d’enfants de l’immigration illégale dont la trace a été perdue
L’administration Trump a retrouvé plus de 30 000 enfants migrants illégaux disparus, a déclaré Tom Homan, responsable de la sécurité des frontières, dans un extrait d’interview diffusé sur Fox News le 18 novembre.
Le maire de Chicago, Brandon Johnson, avait récemment déclaré que la politique de l’administration Trump s’apparentait à une reprise de la guerre de Sécession. En réponse à cette accusation, Homan a affirmé que l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) « applique la loi sur le terrain. Nous arrêtons les criminels les plus dangereux. »
Il a déclaré que la gauche voulait « attaquer l’ICE. Ils veulent diffuser toutes ces fausses informations. »
« Où étaient-ils quand un demi-million d’enfants ont été introduits clandestinement dans ce pays, et qu’ils en ont perdu la trace de 300 000 ? Vous savez ce que le président [Donald] Trump a fait ? J’étais aujourd’hui au HHS. Nous avons déjà retrouvé plus de 30 000 de ces enfants. Il y a trois semaines, nous en étions à 24 000. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de 30 000. Et nous allons continuer à travailler jusqu’à ce que nous ayons retrouvé chacun de ces enfants », a-t-il déclaré, en faisant référence au ministère de la Santé et des Services sociaux.
Des enfants que l’administration Biden ne recherchait même pas
Sous la présidence de Trump, l’Amérique a connu la « frontière la plus sécurisée » de son histoire, a ajouté Homan.
Dans son interview, Homan a renchéri : « Il y a maintenant moins d’Américains tués par le fentanyl, moins de trafic sexuel de femmes et d’enfants. Et nous trouvons des enfants que l’administration Biden ne recherchait même pas. Et c’est nous les méchants ? C’est dégoûtant. »
Des enfants aidés à rentrer dans leur pays
Le 3 octobre, le département de la Santé et des Services sociaux (HHS) a informé les centres d’accueil pour migrants que certains enfants illégaux non accompagnés âgés de 14 ans et plus, placés sous la garde des autorités fédérales, avaient exprimé le désir de quitter les États-Unis, selon une lettre obtenue par l’Associated Press.
Le DHS « versera une allocation unique de 2 500 $ pour la réinstallation des enfants étrangers non accompagnés, âgés de 14 ans et plus, qui ont choisi de quitter volontairement les États-Unis à compter de la date du présent avis et pour les années à venir », indique la lettre.
Ces paiements visent à soutenir les « efforts de réintégration après le départ », est-il indiqué.
Introduits clandestinement de force aux Etats-Unis
Emily Covington, porte-parole de l’ICE, a déclaré dans un communiqué que l’offre s’appliquerait dans un premier temps aux jeunes de 17 ans. Elle a ajouté que le versement ne serait approuvé qu’après validation du départ volontaire du jeune par un juge de l’immigration et son arrivée dans son pays d’origine.
« Beaucoup de ces mineurs étrangers non accompagnés n’avaient pas le choix lorsqu’ils ont été introduits clandestinement et dangereusement dans ce pays », a-t-elle déclaré.
« L’ICE et le Bureau des réfugiés et de la réinstallation du HHS proposent une option strictement volontaire de retour auprès de leurs familles. Cette option volontaire donne aux mineurs non accompagnés le choix et leur permet de prendre une décision éclairée quant à leur avenir. »
Par ailleurs, les propos de Homan sur le sauvetage des enfants migrants illégaux disparus font suite au lancement, la semaine dernière, par l’ICE, d’une initiative visant à protéger les enfants non accompagnés introduits clandestinement aux États-Unis et placés sous la tutelle de parrains non vérifiés sous l’administration Biden.
L’objectif principal de cette initiative est de réaliser des contrôles de bien-être auprès des enfants afin de garantir qu’ils vivent en sécurité, à l’abri de toute exploitation, a déclaré le DHS.
Le ministère a imputé aux politiques d’ouverture des frontières de l’administration Biden le « renforcement » des trafiquants d’êtres humains et des proxénètes. L’administration Trump, quant à elle, s’attaque de manière implacable à ces activités de trafic, a-t-il déclaré.
Pierre-Alain Depauw
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