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60 ans de Nostra Aetate : l’hérésie conciliaire toujours en vogue

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28 octobre 2025 – Léon XIV fête les 60 ans de Nostra Aetate

Le 28 octobre 1965, Paul VI signait la déclaration conciliaire Nostra Aetate qui redéfinissait dans un langage moderniste le rapport du christianisme et de l’Église avec les religions non-chrétiennes, notamment le judaïsme. 60 après, cette hérésie est toujours en vogue au sein au Vatican.

Mgr Lefebvre : « Parler des valeurs de salut des autres religions, je le répète, c’est une hérésie ! »

« Parler des valeurs de salut des autres religions, je le répète, c’est une hérésie ! Et « respecter leurs manières d’agir et leurs doctrines », c’est un langage qui scandalise les vrais chrétiens » écrivait Mgr Lefebvre en 1987 dans Ils l’ont découronné au sujet de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes, du 28 octobre 1965.

Ces paroles sont toujours d’actualité 60 après. Depuis 60 ans, l’église conciliaire qui repose sur ses décrets fondateurs d’une « nouvelle religion » dixit Mgr Lefebvre a démantelé, avec Nostra Aetate notamment, le principe que l’Église catholique est La seule Arche du salut, et la seule qui détient la Vérité salvatrice, au nom d’un dialogue inter-religieux en tout premier avec les Juifs, ensuite avec toutes les autres religions, poussé par un objectif aux multiples conséquences : en finir avec la mission catholique, énoncer le principe selon lequel toutes les religions sont des voies de salut, découvrir la vitalité religieuse du judaïsme post-christique, admettre la permanence de l’élection d’Israël, chanter des hymnes de louange en l’honneur des fausses religions…

Nostra Aetate sur les relations de l’Église avec le Judaïsme et les religions non chrétiennes

Comme l’écrivit dans son mémorable Coup d’État dans l’Église, Don Mancinella :

« Dans la déclaration Nostra Ætate sur les religions non chrétiennes, les Pères conciliaires annonçaient au monde qu’ils avaient enfin découvert (et, à leur avis, après un sommeil léthargique du Magistère qui a duré deux mille ans !) rien de moins que la bonté substantielle des autres religions. Précisément celles que l’obscurantiste Église préconciliaire n’avait cessé de considérer et de condamner comme de fausses doctrines. »

Ce 28 octobre 2025, de 18h30 à 20h00, dans la monstrueuse Salle Paul VI du Vatican, le dicastère pour le Dialogue Interreligieux et la Commission pour les Relations Religieuses avec le Judaïsme, a donc organisé une rencontre spéciale intitulée « Marcher ensemble dans l’espérance » dans le sillage idéologique de la réunion inter-religieuse d’Assise.

C’est ce démantèlement de la doctrine catholique qui a été honoré hier au Vatican. Ainsi, le pape Léon XIV avec des membres de la Curie s’est associé aux représentants du judaïsme, de l’islam, de l’hindouisme, du jaïnisme, du sikhisme, du bouddhisme, du zoroastrisme, du confucianisme, du taoïsme, du shintoïsme et des religions traditionnelles africaines, pour fêter ce 60e anniversaire d‘un des plus funestes documents du Concile Vatican II, qui découronne le Christ Roi, et qui est le texte fondateur du dialogue judéo-chrétien, Nostra Aetate ayant été conçu au départ uniquement comme un « Document sur les Juifs » à la demande de l’historien français et juif Jules Isaac.

60 ans de démantèlement avec Nostra Aetate du principe catholique : l’Église catholique est La seule Arche du salut

Environ deux mille personnes ont participé à l’événement, dont des représentants du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, des délégués catholiques engagés dans le dialogue interreligieux, des universitaires, des réseaux interreligieux et des jeunes du monde entier.

Vatican News, le site officiel du Vatican relate cette journée :

« Avant le discours très attendu du Pape Léon XIV, les personnes présentes ont assisté à des spectacles de danse, et de chorégraphie indonésienne représentant l’hindouisme, le catholicisme et l’islam ; à un moment musical de la tradition juive rappelant l’espoir du peuple d’Israël ; à une prestation d’un chœur africain ayant interprété un chant de la République démocratique du Congo en Tshiluba, une langue bantoue. La poésie clamée par des femmes vêtues de pagnes africains, a été écrite par Filomeno Lopes, écrivain et journaliste de Radio Vatican originaire de Guinée-Bissau. Des témoignages ont également marqué l’évènement, dont celui par vidéo, du Birman maître Hassin Tao qui, enfant soldat, transféré à Taïwan, a fondé le monastère bouddhiste du Mont Linjiu et le Musée des religions du monde. Ou encore de Sarah Bernstein, du Rossing Center de Jérusalem, une voix juive de réconciliation et de collaboration entre communautés en conflit.

« Comme prévu, une courte vidéo a été projetée, intitulée « Nostra Aetate : une pierre angulaire », qui retrace les étapes principales de ces 60 années, à travers les gestes et paroles des Papes. Notamment de Jean-Paul II qui, dans le cadre des célébrations du 25e anniversaire de Nostra Aetate, avait rencontré le 6 décembre 1990, les délégués du Comité juif international pour les consultations interreligieuses et les membres de la Commission pour les relations religieuses avec le judaïsme. Et de François qui avait signé avec le Grand Imam d’Al-Azhar, le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, le 4 février 2019. »

Une vidéo intitulée We are the new world, -tout un programme mondialiste-, a été également projetée.

Discours du pape Léon XIV suivi d’une prière silencieuse pour la paix

La clé de cette « cérémonie » œcuménique, indifférentiste, multireligieuse, fut, indubitablement, le discours du pape Léon XIV, qui n’avait rien à envier, dans l’ordre du reniement de la doctrine catholique, à ceux prononcés par ses prédécesseurs, de Paul VI à François. Discours qui fut suivi par une « prière silencieuse pour la paix », une paix entre les nations toujours plus lointaine dans la réalité à mesure que le Christ, Unique Prince de la Paix, est relégué aux oubliettes par ses Vicaires pontificaux.

Léon XIV a noté que « Nostra Aetate s’est réellement développée » durant toutes ces années : « Nostra Aetate nous rappelle que l’humanité se rapproche de plus en plus et qu’il appartient à l’Église de promouvoir l’unité et l’amour entre les hommes et les femmes, ainsi qu’entre les nations (cf. n. 1). » et que « partout, les religions tentent de répondre à l’agitation du cœur humain. Chacune, à sa manière, propose des enseignements, des modes de vie et des rites sacrés qui aident à guider leurs adeptes vers la paix et le sens de la vie ». Et « l’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions, qui ‘‘reflètent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes’’ ». Elle les « considère avec une sincère révérence et invite ses fils et ses filles, par le dialogue et la collaboration, à reconnaître, préserver et promouvoir ce qui est spirituellement, moralement et culturellement bon dans tous les peuples ».

Oui, plus que jamais les mots de Mgr Lefebvre n’ont pas pris une ride dans leur dénonciation de ce décret exhalant des relents d’indifférentisme et relativisme religieux :

Parler des valeurs de salut des autres religions, je le répète, c’est une hérésie ! Et « respecter leurs manières d’agir et leurs doctrines », c’est un langage qui scandalise les vrais chrétiens »

Francesca de Villasmundo

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