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A Angers, la visite de M Tugdual Derville réveille les rancœurs de la gauche…

 Mardi dernier, 18 février, M Tugdual Derville s’est rendu à l’Université Catholique de l’Ouest, à Angers, pour y donner une conférence sur « l’écologie humaine ». Ce petit colloque organisé par l’Université catholique et demandé par le diocèse d’Angers (responsable de l’établissement) ainsi que la paroisse St Maurice, a suscité de vives réactions de la part d’étudiants de gauche. En effet M Derville est à la fois délégué général d’Alliance Vita et porte-parole de la Manif Pour Tous. Cependant le rassemblement avait simplement pour objectif d’informer sur des graves sujets de société concernant l’écologie humaine.

Mais la présence d’une telle personnalité au sein de leur université n’a pas plu à certains étudiants de gauche qui ont décidé de participer à leur manière à l’événement. Ayant investi les premiers rangs, ils attendent la fin de la conférence pour tenter de prendre la parole à tout prix. Craignant des débordements, le service d’ordre intervient pour les évacuer !

Deux étudiants vont alors porter plainte pour violence après avoir fait constater leur « état » au CHU. Un d’eux obtient une journée d’arrêt de travail. Ils demandent à être reçus par le recteur pour recevoir des excuses. Enfin vendredi ils organisent un rassemblement devant l’université, en soutien aux étudiants agressés…

Beaucoup de gens n’ont pas très bien compris le sens de cette banderole dans le contexte de la revendication. Une cinquantaine de personnes étaient présentes. La parole a été donnée par les étudiants agressés aux syndicats, à la ligue des droits de l’homme et à des enseignants indignés.

Ils protestent que leurs questions, posées par écrit à M Derville lors de la conférence, ont été systématiquement écartées. Or conférence ne veut pas dire débat et si l’intervenant accepte que des questions soient posées, il n’en a aucunement l’obligation d’y répondre.

Ils demandent trois choses :

– que le rectorat les soutienne dans leur plainte pour violence,

– que le recteur dénonce les faits et reconnaisse ses erreurs,

– que toute conférence politique soit bannie de l’établissement, et surtout ils ne veulent plus revenir sur des débats politiques comme le mariage pour tous, l’avortement, l’euthanasie… qui pour eux sont acquis et dépassés !

Peu nombreux sont ceux qui soutiennent le recteur (Dominique Vermersch) qui se trouve assiégé par la justice, des revendications étudiantes, les syndicats et autres groupements de gauche, pour avoir tout simplement accepté une conférence d’un membre de la Manif pour tous. L’Université Catholique de l’Ouest est pourtant un établissement privé et qui plus est catholique. Les mécontents ont l’option de choisir des établissements publics où la laïcité règne en maîtresse et où ils n’auront jamais la surprise de voir s’exprimer des érudits autres que « bien-pensants » et respectueux des idées républicaines. Pourquoi faire interdire des conférences politiques dans une université privée, parce qu’elles dérangent quelques-uns dans leur conscience politique ? Cette université, comme son nom l’indique encore, est catholique. Elle est sous la direction du diocèse. Pourquoi ne pourrait-elle pas donner des meetings très légèrement favorables à une vision chrétienne de l’humanité ?

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