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A propos de la mort de la fille Malraux

Florence Malraux, la fille de l’ancien mercenaire stalinien transmuté en hiérarque gaulliste vient de mourir, ce qui lui vaut un article laudateur de « Jean » Daniel Bensaïd sur le site internet du Le Nouvel Obs’ du 1er novembre. L’occasion se présente pour rappeler les « hauts faits » de cette icône de gauche qu’est Malraux.

Homme peu scrupuleux (il pilla le site d’Angkor en 1923 alors qu’il était chargé d’une mission archéologique), quoiqu’ayant un minimum de talent littéraire, Malraux fut le prototype même du compagnon de route, puisque collabo de Moscou sans jamais avoir eu sa carte du PCF. il fut envoyé sur ordre de Moscou en Espagne pour appuyer la tyrannie stalinienne de Valence connue sous le nom de « République Espagnole ». Nommé commandant, il dirigea une escadrille de 18 avions et de 14 pilotes français, dont au moins 10 mercenaires alléchés par la solde de 50 000 francs par mois, soit un peu moins de 30.000 euros actuels. La nullité militaire de Malraux et de ses hommes fut admise par Hidalgo de Cisneros, commandant en chef de l’aviation rouge. Lors de la seconde guerre mondiale, sous le nom de « colonel Berger » il dirigea les FFI de Corrèze et du Lot-et-Garonne, où l’Epuration commise par ses brebis galeuses n’eut rien à envier à celle du voisin Guingouin. Il abandonna sa premier épouse Clara Goldsmith (la mère de Florence), au prétexte qu’elle était juive et qu’il ne voulait pas d’ennuis avec les Allemands (et ce, après l’avoir ruinée en plaçant sa fortune dans des mines mexicaines), et se terra comme un lâche lors de la campagne de France de 1939-1940 (il avait simulé une maladie). Fait prisonnier par les troupes d’occupation du Reich, il fut libéré après le versement par les FTP d’une rançon de 4 millions de francs prélevée sur les 2,3 milliards de francs (soit 354,7 millions d’euros actuels) volés à la banque de France en gare de Neuvic (Dordogne) le 26 juillet 1944. Ensuite, il se livra à l’apologie forcenée de Mao qu’il qualifiait en 1965 de sage, de poète, de héros, de protecteur, de personnage mythique, de Lénine vivant.

Pire, il falsifia l’histoire en accusant les armées de Tchang-Kei-Tchek de jeter vivant les communistes dans les chaudières des locomotives, ce qui par ailleurs était techniquement impossible. Il avoua la supercherie à la grande spécialiste du communisme, Suzanne Labin (lettre datée du 7 janvier 1958, citée dans Des menteurs masochistes vous trompent). Il réitéra en octobre 1934, dans un grand meeting à la Mutualité où il paradait aux côtés d’André Gide et d’Ilya Ehrenbourg en déclarant : « S’il n’y a pas en URSS d’écrivains anticommunistes, ce n’est pas parce qu’on l’interdit (sic !), c’est parce que ces écrivains ne peuvent pas être anticommunistes d’un point de vue artistique ». Lorsque Louis Aragon approuva dans Ce Soir la liquidation des criminels communistes catalans du POUM par les criminels communistes de Valence, Malraux déclara à Victor Serge (e son vrai nom Victor Lvovitch Kibaltchich, déchu de sa nationalité soviétique en 1936 pour « trotskisme ») : « J’accepte les crimes de Staline où qu’ils soient commis ». Serge lui lancera son café à la figure (Victor Alba, Histoire du POUM, Editions Champ Libre, 1975).

Ironie du sort, Malraux eut des funérailles nationales au Panthéon à la mesure des dignitaires staliniens : culte du héros, biographie réécrite, enfants raflés devant assister à la cérémonie, froid sibérien, officiels emmitouflés, armée au garde à vous et musique pompeuse. Malraux ne fut pas une exception : on pourrait citer Louis Aragon, Paul Eluard, Eugène Guillevic, Ernest Hemingway, André Gide, Romain Rolland (Staline), mais également Maurice Clavel, Philippe Sollers, Jean-Paul Sartre, Michel Foucault (Mao).

On ne peut dissocier Malraux des atrocités commises par les terroristes communistes autoproclamés « résistants » commis dans le département de la Dordogne. Maquis où sévissait le collaborateur de la Securitate, ancien patron de la LICRA, le F\ Jean Pierre-Bloch mais également le père du très gauchisant Pierre Arpaillange. Selon l’historien juif Robert Aron, les criminels rouges du Périgord ont tué plus de mille personnes, la plupart innocente, ce qui fut confirmé par un historien plus contemporain, Philippe Bourdrel. Le témoignage poignant de Madame Galibert – prisonnière des maquisards qui avaient assassiné son mari – publié dans le livre d’André Figuéras (ex-FTP, médaillé de la résistance et gendre de Pierre Brossolette), Faux résistants et vrais coquins, fut à ce titre édifiant : le 7 juin 1944, la « Résistance » arrête les Galibert. Crime commis : être un maire de droite apprécié par la population, qui de plus avait hébergé Véronique Desrousseaux, la propre nièce de de Gaulle. En 1944, cela valait la mort… dans le meilleur des cas ! Il sera assassiné le lendemain, sa femme étant gardée comme esclave par les FTP qui s’empressèrent de piller sa maison et de la dépouiller de sa bague de fiançailles et de son alliance. Les assassins ont été identifiés : le « colonel Bayard», un souteneur du nom de Martin auquel Pierre Galibert avait interdit d’exercer ses activités dans la commune ; le «colonel de Morny », l’instituteur du village qui en profita pour faire assassiner ses ennemis politiques : le maire, le médecin et le curé. Martin « Bayard », d’ailleurs, n’eut de cesse d’essayer d’imposer à la veuve une autre sorte d’esclavage plus en rapport avec sa « profession »… Ces assassins organisèrent des réceptions (où madame Galibert fut utilisée comme servante) auxquelles furent conviées le gratin de la « Résistance » locale : le « colonel Berger », ci-devant André Malraux ; le « général Chaban », ci-devant Jacques Delmas ; le « colonel Soleil », ci-devant Coustellier ; le « général Druilhe », ci-devant commandant Driant ; le « colonel Double-mètre », ci-devant Urbanovitch … Bloch assista-t-il à ces parties fines ? Le père d’Arpaillange aussi ? On peut le présumer pour le premier, haut dignitaire du gaullisme…

Pour mémoire, rappelons aussi que Clara Malraux fut l’une des fondatrices en 1958 de la section française du Planning Familial sous la tutelle morale de Margareth Sanger et sous la tutelle financière de David Rockefeller. Rappelons que sur les 33 membres dirigeants, au moins 26 sont de confession israélite, la plupart liée aux «antiracistes» et à la F \ : outre Clara Goldschmidt-Malraux, nous relevons les noms de Louise Weiss, Richard Dupuy (GLNF), Pierre Simon (GLF), Jean-Pierre Kahane (Union Rationaliste), Gérard Lyon-Caen, Daniel Mayer (Ligue des Droits de l’Homme), Marguerite Schwab (Ligue de l’enseignement) et Evelyne Isaac-Baylet (de la Dépêche du Midi, veuve du principal animateur de la Ligue de l’enseignement…). Je ne donne que des informations vérifiées, ensuite, chacun en tire les conclusions qu’il veut en adulte responsable…

Hristo XIEP

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