Site icon medias-presse.info

Affaire Bonnemaison : Le Conseil de l’Ordre tient le coup

Le Dr Bonnemaison a liquidé en série par des injections de potassium ou de curare sept personnes dont « il avait estimé que la vie ne valait pas la peine d’être vécu » (comme Hitler écrivit au Dr Brandt pour déclencher le programme d’euthanasie.)

Ces sept personnes n’avaient pas donné leur accord à un tel acte. Il n’y avait eu de concertation ni avec les membres du service non plus qu’avec la famille. Elles ont littéralement été « exécutées ».

La justice a prononcé l’acquittement pour ces actes incroyables basés sur la simple « bonne foi de l’accusé ». Cependant le Conseil de l’Ordre avait interdit d’exercice Bonnemaison. Le Dr Bouet, président de cette instance ordinale, a déclaré que la radiation du médecin était indépendante du processus juridique. Le médecin a été radié pour « infraction lourde au code de déontologie ». Il a souligné le fait qu’il n’appartenait pas à une seule personne de prendre une décision de fin de vie. Il a ajouté que seul le Conseil d’Etat pouvait modifier la décision du Conseil de l’ordre. « Nous n’avons ni le pouvoir, ni la volonté de revenir sur cette décision ».

« Le Conseil de l’Ordre n’a pas jugé les faits comme ça, la tête en l’air. Cela a été une décision responsable de justice administrative. »

Heureusement que le Conseil de  l‘Ordre à tenu le coup. Il évitera probablement l’euthanasie de tous les patients dont n’importe quel médecin aura estimé la vie inutile. Puis qui ensuite leur infligera la peine de mort.

Patrick Bouet a déclaré enfin que si une telle sanction a été prise, elle l’a été «  dans l’intérêt des patients ».

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile