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Agnès Buzyn, une ministre de la Santé en faveur de l’euthanasie et proche du Grand Orient de France

Biographie d’Agnès Buzyn, parue dans le n°435 de la revue Faits & Documents  fondée par Emmanuel Ratier

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé

Hématologue, née le 1er novembre 1962 à Paris XIIe.

Elle est l’aînée des trois enfants d’Élie Meir Buzyn, né le 7 janvier 1929 à Lodz (Pologne), issu d’une famille juive pratiquante : son père est industriel dans le textile et sa mère engagée au mouvement des femmes sionistes (Wizo).

Ce chirurgien orthopédique aujourd’hui retraité, membre actif de la loge Sigmund Freud du B’naï B’rith, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en avril 2014 en tant qu’ancien déporté. Wikipédia indique qu’il a longtemps « témoigné de son souhait d’oublier, qui [l’a] conduit à se faire ôter son matricule de déporté. C’est après un silence de 50 ans qu’il décide de témoigner de son vécu de survivant du ghetto et de camp. » Installé en Palestine mandataire en 1945, il gagne ensuite la France où son oncle, Léon Perel, a été chirurgien à l’hôpital Rothschild pendant toute la durée de la guerre.

Née en 1935, sa mère Etty Wrobel, issue d’une famille juive polonaise, psychologue clinicienne et psychanalyste, formée à la psychothérapie mère-bébé par Françoise Dolto, a signé, chez Odile Jacob et Albin Michel, plusieurs ouvrages sur le sujet (présentés régulièrement aux Salons des écrivains du B’naï B’rith).

Agnès Buzyn est divorcée de l’avocat Pierre-François Veil (3 enfants, Stéphanie, Raphaël et Luca), cadet d’Antoine Veil et de l’ancienne ministre UDF et ancienne présidente du Parlement européen Simone Veil (née Jacob). Célébré le 27 juin 1985, ce mariage est perçu dans le milieu médical comme le véritable accélérateur de sa carrière (cf. Libération, 29 décembre 2011).

Le 17 janvier 1997, elle a épousé en secondes noces Yves Lévy (3 enfants, Romain, Sophie et Alexandre), né le 1er août 1957 à Casablanca (Maroc), arrivé en France en 1973 (naturalisé en 1975), interne des hôpitaux de Paris (1981-1986), maître de conférences (1992), puis professeur et chef de service d’immunologie clinique au centre hospitalier universitaire Henri Mondor (Créteil).

Chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) entre 1986 et 2012, il fut directeur scientifique du programme vaccinal de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) entre 2006 et 2012, conseiller spécial santé au cabinet de la ministre socialiste de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso entre mai 2012 et avril 2014. Président de l’INSERM depuis lors, il a signé, en avril dernier, l’appel des directeurs de recherche français à voter contre Marine Le Pen.

Passée par l’école alsacienne et ancienne interne des hôpitaux de Paris, Agnès Buzyn a été responsable de l’unité de soin intensif d’hématologie adulte et de greffe de moelle à l’Hôpital Necker (1992-2011). Professeur d’hématologie à l’Université Pierre et Marie Curie depuis 2004, elle a présidé le conseil d’administration de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) de 2008 à 2012 et l’Institut national du cancer (INCA) de 2011 à 2016, ce qui ne l’a pas empêchée de rester membre des conseils d’administration (boards) des laboratoires pharmaceutiques Novartis et Bristol-Myers-Squibb. Membre du conseil médical et scientifique de l’Établissement français des greffes puis de l’Agence de la biomédecine depuis 2005, elle est également, depuis 2009, membre du Comité de l’énergie atomique et, depuis 2013, membre du Conseil supérieur des programmes.

Depuis mars 2016, elle présidait le collège de la Haute autorité de santé (HAS), chargée d’évaluer les médicaments remboursés par la Sécurité sociale. Cette invitée régulière du Nile, un cabinet de lobbying de l’industrie pharmaceutique, présentée par Libération comme une « grande bourgeoise […] de gauche » (29 décembre 2011), planchait, le 3 décembre 2014, devant la loge Charles de Montesquieu du Grand Orient de France sur « Pour la santé, la prévention bénéficie-t-elle d’une politique de gestion des risques ? », et, le 15 octobre 2015, sur « La fin de vie des enfants » (elle s’était prononcée « en faveur de l’espace de liberté belge », c’est-à-dire pour la dépénalisation de l’euthanasie).

Le 26 avril dernier, elle était reçue par David de Rothschild pour un exposé devant la Fondation FondaMental (lutte contre les maladies mentales).

S’abonner à la revue : faitsetdocuments.com.

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