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Australie : ‘prime bébé’ pour les avortements tardifs

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An Australie, il existe une ‘prime bébé’ pour les avortements tardifs

Le gouvernement australien verse une ‘prime bébé’ pour les avortements tardifs. Les mères australiennes peuvent recevoir 4 200 dollars si elles mettent fin à la vie de leur enfant à naître après 20 semaines.

En Australie, les nouvelles allocations parentales comprennent une prime pour les femmes qui avortent après 20 semaines

« En Australie, les nouvelles allocations parentales comprennent une prime pour les femmes qui avortent après 20 semaines » relate The Daily Declaration, le plus grand site d’actualités chrétiennes d’Australie, « ce qui soulève de sérieuses inquiétudes quant à la valeur que notre société accorde à la maternité, à la famille et à l’enfant à naître ».

Le gouvernement du Premier ministre d’Australie, Anthony Albanese, membre du parti Travailliste, la gauche libérale-progressiste-radicale-chic australienne, verse désormais des indemnités aux mères qui tuent leurs bébés en bonne santé avant leur naissance. « Incroyablement, note The Daily Declaration, cela signifie qu’une mère australienne qui avorte, après 20 semaines de grossesse et jusqu’à la naissance, peut choisir entre une allocation parentale pour la naissance d’un enfant mort-né de 4 255 $ et un congé parental payé de 20 147 $ ! » « Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley n’aurait pu envisager une inversion de sens aussi grotesque. Mais telle est l’époque dans laquelle nous vivons » commente le site australien.

Ces indemnités, prime de naissance et congé parental, étaient initialement destinées à couvrir les frais funéraires d’un véritable enfant mort-né ou à soutenir la mère endeuillée si elle ne pouvait pas reprendre immédiatement le travail. En décidant qu’elles s’appliqueraient également à toute femme qui avorterait médicalement après 20 semaines en raison de malformations graves du bébé ou de risques importants pour sa propre santé, le gouvernement d’Albanese a ouvert la boite de pandore : 80 % des avortements tardifs aujourd’hui tuent des bébés en bonne santé.

Cette ‘prime’ incitera les femmes, notamment celles en grande précarité, à attendre un enfant pour ensuite avorter et ainsi toucher 25 000 $

The Daily Declaration raconte l’histoire d’une sage-femme qui a vécu « la situation traumatisante d’avoir aidé une femme à interrompre sa grossesse, pour ensuite s’entendre dire qu’elle avait hâte d’utiliser le paiement parental pour enfants mort-nés pour financer son prochain voyage à Bali ».

L’avocate pro-vie Joanna Howe qui milite contre cette prime et a lancé une pétition pour exiger la fin de la prime d’avortement tardif du Parti travailliste explique le processus d’un avortement tardif :

« Tuer un bébé après 20 semaines et jusqu’à la naissance implique d’injecter du chlorure de potassium ou de la digoxine dans le cœur du bébé et est suivi par l’induction précoce du travail de ce bébé désormais mort-né. Il s’agit d’un acte délibéré et volontaire visant à tuer un bébé en bonne santé très tard dans la grossesse et à le faire naître mort-né.. »

Cette prime aura deux autres conséquences outre le meurtre de l’enfant : permettre à Big Pharma de prélever des organes pour la science, les chercheurs paieront des sommes considérables pour obtenir des tissus et organes fœtaux pleinement développés. Et inciter les femmes en grande précarité à attendre un enfant pour ensuite avorter et ainsi toucher 25 000 $ : la promotion des avortements tardifs en échange de cette prime considérable encourage ainsi l’infanticide délibéré.

George Orwell a décrit la « novlangue » dans son œuvre dystopique 1984 : un langage fictif pour désigner l’État totalitaire d’Océanie. En redéfinissant le sens des mots, le gouvernement pouvait exercer un contrôle total sur ses citoyens. Ainsi, le ministère de la Vérité était l’agence gouvernementale responsable de la propagande, du révisionnisme historique et du contrôle de l’information. À l’inverse, le ministère de l’Amour était responsable de la perpétration de violences par la peur, la torture et le lavage de cerveau.

Même Orwell n’avait pas imaginé une telle société dystopique qui se dit compatissante, mais qui paie des mères pour choisir de ne pas avoir d’enfants

En Australie, cette dystopie qui se fonde sur l’inversion des valeurs et sa novlangue est devenue réalité : la vérité est devenue propagande. Le meurtre est devenu amour. Le langage a été déformé pour contrôler la pensée. Aujourd’hui, les Australiens ont : une prime à la naissance pour l’avortement, un congé parental sans enfant, des « soins de santé reproductive » qui mettent fin à une vie. Même Orwell n’avait pas imaginé cela. Une société qui se dit compatissante, mais qui paie des mères pour choisir de ne pas avoir d’enfants.

Et après l’Australie, ne nous faisons pas d’illusions, d’autres pays du monde occidental légifèreront dans ce même sens mortifère et nihiliste. C’est la logique de la déchristianisation de ces nations chrétiennes : devenues matérialistes, sans foi ni loi divine à respecter, elles sombrent toujours davantage dans un paganisme post-moderne où le ‘sacrifice humain’ à toute sa place, comme dans l’Antiquité. Le lit dans un hôpital blanc et neutre, la seringue et le médecin ont simplement remplacé l’autel, le couteau et le prêtre Incas ou de Moloch… Pour tuer les innocents au nom du bien-être humain.

Francesca de Villasmundo

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