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Badinter au Panthéon, les criminels remercient, par Jacques Frantz

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Robert Badinter au Panthéon : la
République canonise le souteneur des criminels

J’avoue ne pas avoir écouté le discours de Macron lors de la cérémonie d’entrée de Badinter au Panthéon.

On rappellera à toutes fins utiles que le Panthéon de la république est fondé sur une profanation, inscrivant ainsi durablement la persécution des chrétiens dans les gènes mêmes de la république. Mais venons-en au sujet du jour.

Sur la panthéonisation de Badinter, tout ou presque a été dit, tout comme sur le subterfuge commode dont Macron use et abuse pour espérer gagner un peu de prestige au moment où le rafiot de la méduse de sa gouvernance fait eau de toute part. C’est bien connu, quand on est incapable de gouverner le pays, on « fait du sociétal », ça ne mange pas de pain et ça fait causer. La preuve, on en cause.

Badinter a donc mérité le suprême honneur républicain au motif qu’il a porté la loi relative à l’abolition de la peine de mort.

Rappelons tout de même que l’abolition de la peine de mort en France s’inscrit dans un courant international qui voit le châtiment suprême aboli dans toute l’Europe occidentale. La France, du reste, fermera la marche puisque c’est dans notre pays qu’a lieu en 1979 la dernière exécution capitale.

Mais ce qu’il faut bien comprendre quand on évoque le sujet de l’abolition, ce sont les motivations de la gauche. Rappelons-nous ce que déclarait Badinter à l’ouverture des débats sur l’abolition le 17 septembre 1981 à l’Assemblée Nationale :

« Mais si vous considérez l’histoire de notre pays, vous remarquerez que l’abolition en tant que telle a toujours été l’une des grandes causes de la gauche française. Quand je dis gauche comprenez-moi. Je veux dire, force de changement, force de progrès… Parfois, force de révolution ».

De quelle gauche parle donc Badinter ? Parle-t-il de la gauche révolutionnaire qui a guillotiné à tour de bras ?

De la gauche responsable du génocide vendéen ? Ou bien parle-t-il de la gauche de l’épuration qui a vu notamment l’exécution de Robert Brasillach à 35 ans à peine ? Je m’étonne que personne n’ait eu à ce moment-là le cran de répondre ce qu’il fallait à Badinter qui, de toute évidence, était là au comble de l’outrecuidance et de la mauvaise foi.

À moins que la discrétion de la droite parlementaire de l’époque n’ait eu à rougir de la complicité de Charles de Gaulle qui a refusé la grâce à Brasillach et à tant d’autres.

Car il faut bien comprendre que la gauche est abolitionniste exclusivement pour les criminels.

Dans son discours à l’Assemblée dite nationale, Badinter ne s’émeut que de l’exécution des criminels, et de préférence des criminels d’enfants que sont Jérôme Carrein et Christian Ranucci. Les ministre gauchistes de la Justice sont adorés par les détenus. On se rappelle le ministre Dupont-Moretti applaudi lors d’une visite en prison peu après sa prise de fonction.

Ainsi, tout l’argumentaire de Badinter contre la peine de mort est à jeter. Il serait trop long et fastidieux de le reprendre ici point par point. Pour cela, je vous invite à écouter le podcast que j’ai enregistré voilà quelques mois sur mon site. Je retiens tout de même un argument selon lequel la peine de mort ne serait pas dissuasive.

À cela il faut répondre deux choses :

1. il est impossible de savoir qui la peine de mort a dissuadé puisque par définition les dissuadés ne sont pas passés à l’acte et donc n’entrent dans aucune statistique ;
et

2. il n’y a qu’à constater l’explosion de la criminalité depuis que la gauche est au pouvoir.

En effet le bilan de ces 44 dernières années ne plaide pas vraiment en la faveur de ceux qui se permettent aujourd’hui de pérorer et de se répandre en cérémonies et en sentiments mièvres.

La peine de mort a-t-elle des chances d’être rétablie et est-ce souhaitable ?

Si l’on est démocrate (ce dont la gauche se targue en permanence), c’est non seulement souhaitable, mais indispensable. En effet, comment des gauchistes, partisans des lumières, de l’égalité et de je ne sais quelles autres fadaises osent depuis si longtemps rester sourds à la volonté populaire dont ils se réclament en permanence ?

Le rétablissement de la peine de mort est-il possible ? OUI, OUI, ET OUI !

C’est possible au nom d’un principe : « ce qu’une loi a fait, une autre loi peut le défaire ».

Que les juristes de pacotille ne se fatiguent pas à nous raconter que la France ayant ratifié des traités qui l’engagent à ne pas rétablir la peine capitale ne peut pas revenir sur ces traités. D’abord parce que les organisations auprès desquelles la France s’est engagée sur le sujet n’auraient aucun moyen de la contraindre, ensuite parce qu’une souveraineté trop longtemps abandonnée ça se restaure. Autrement dit, que voulez-vous que fasse le Conseil de l’Europe si la France décidait de rétablir la peine capitale ?

Le transport de la robe d’avocat, de livres et d’autres babioles ayant appartenu à Badinter au Panthéon n’est certainement pas de taille à clore le débat. La seule chose qui eût pu réduire les partisans au silence aurait été une baisse constante et considérable de la criminalité.

Hélas, comme on l’a vu, il n’en est rien, et le transport de Badinter au Panthéon est un véritable crachat au visage de ceux qui porteront à jamais le deuil de leurs êtres chers (souvent des enfants) qui ont croisé la route des criminels pour lesquels la gauche a tant de compassion.

Jacques Frantz

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