Trop de vidéos d’un Biden esseulé, désemparé, perdu ou au langage incompréhensible circulent sur les réseaux sociaux pour considérer qu’aucun problème de santé n’affecterait l’actuel président des Etats-Unis, la première ( encore ?) puissance du monde.
Une aubaine pour Donald Trump qui accuse Joe Biden d’être « fou ou atteint de démence sénile ». Des propos durs, qui interviennent après que le président américain a accusé Trump et ses partisans de « menacer la démocratie américaine ». « Si vous regardez les mots, la signification du discours embarrassant et colérique de Biden, il a menacé l’Amérique, même avec l’utilisation de la force militaire. Il doit être fou ou atteint de démence au dernier stade », a écrit l’ancien président américain sur sa chaîne sociale « Truth ».
Trump se dit prêt à pardonner aux émeutiers du 6 janvier s’il décide à nouveau de se présenter à la présidence et obtient un nouveau mandat. « Je vous le dis, je serais très favorable à la grâce. Si je décide de courir et que je gagne, je regarderai très fortement vers la grâce. Une grâce pleine… qui pour beaucoup sera une grâce avec bien des excuses », confie-t-il à Wendy Bell Radio.
La réaction du Parti républicain au discours du président ne s’est pas fait attendre non plus. Biden devrait s’excuser « d’avoir qualifié des millions d’Américains de fascistes », a déclaré le membre du Congrès Kevin McCharty, chef de la minorité républicaine à la Chambre.
« Ce que Biden ne comprend pas, c’est que l’âme de l’Amérique, ce sont des dizaines de millions de familles qui travaillent dur, des familles aimantes de citoyens respectueux des lois qu’il a calomniés simplement parce qu’ils veulent un pays plus fort, plus sûr et plus prospère. »
« Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur le Président, il n’y a rien de mal à l’âme de l’Amérique », a tweeté la sénatrice Lindsay Graham, qui a prédit il y a quelques jours « des émeutes dans les rues » si Trump est inculpé. « Le président Biden est allé à l’antenne pour diviser la nation », a tweeté le membre du Congrès Mark Green, qualifiant le chef de la Maison Blanche de « diviseur en chef ». Biden « ne fait rien pour unir la nation », a déclaré l’ancienne ambassadrice de l’ONU Nikki Halley. De nombreux républicains ont ensuite partagé sur Twitter une photo du discours, dans laquelle Biden lève le poing vers le ciel sur fond de l’’Independence Hall éclairé en rouge. Tout un symbole !
Résultat de ces déclarations rougeoyantes : Joe Biden a atteint son plus bas niveau dans les sondages.
Francesca de Villasmundo
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