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Bruxelles : Le CETA, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, signé sous fond de contestation

Canadian Prime Minister Justin Trudeau, second left, sits with, from left, European Commission President Jean-Claude Juncker, European Council President Donald Tusk and Slovakian Prime Minister Robert Fico as they sign the Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) during an EU-Canada summit at the European Council building in Brussels, Sunday, Oct. 30, 2016.(Francois Lenoir/Pool Photo via AP)

Le fameux CETA, traité global de libre-échange entre l’UE et le Canada a été officiellement signé ce dimanche 30 octobre 2016 à Bruxelles. Ce traité entraîne la suppression de la presque totalité des droits de douanes… L’ultra-libéralisme dans toute sa splendeur.

Un pas de plus est franchi par les technocrates bruxellois vers la mondialisation.

Ce traité devra cependant être ratifié par les Parlements nationaux et régionaux des pays de l’UE.

Couplé avec le prochain Traité transatlantique (TTIP), la zone euro-atlantique deviendra ainsi un vaste espace de libre-échange

qui doit permettre, entre les deux continents, une liberté de circulation totale des hommes, des capitaux, des services et des marchandises. Comment ignorer, en effet, que d’abord c’est la protection du consommateur mais aussi des entreprises d’Europe, étendue aux domaines environnemental, sanitaire, salarial, etc., qui volera en éclats, chassée du dispositif légal par des normes américaines nettement moins contraignantes ?” s’interroge dans son essai Le Traité transatlantique et autres menaces, le philosophe, politologue et journaliste français, Alain de Benoist. Qui continue : “À telle enseigne que les multinationales obtiendront désormais le droit de traîner en justice les États nationaux dont elles jugeraient la législation nuisible à leurs intérêts.

Et si le prix du libéralisme à tout crin était la perte de la souveraineté nationale désormais soumise à la toute-puissance des marchés financiers ? Que représente exactement la mondialisation sinon le stade suprême de l’hégémonie du Capital ? Quant à la « gouvernance », prétendu modèle de management, ne donne-t-elle pas le moyen de diriger les États… en tenant le peuple à l’écart ?”

Francesca de Villasmundo

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