Les Editions Plein Vent, pour la jeunesse, lancent une nouvelle collection « Héros et héroïnes d’aujourd’hui ». Un premier titre : Geneviève de Galard, une biographie romancée pour découvrir le dévouement et le courage hors du commun de celle qu’on a surnommé l’ange de Diên Biên Phu
Descendante d’une des plus prestigieuses familles françaises (un de ses ancêtres se battait déjà aux côtés de Jeanne d’Arc), elle rêve d’aventure et veut servir.
Après la Deuxième Guerre mondiale, Geneviève de Galard a vingt ans quand la guerre d’Indochine commence. Elle s’engage comme infirmière militaire parmi les convoyeuses de l’armée de l’air. Ses missions l’entraînent en Indochine où forces françaises et Viêt-Minh s’affrontent violemment. Sa mission : soigner les blessés lors des évacuations aériennes. Un jour de mars 1954, son destin bascule. Accidenté, son avion sanitaire ne peut plus repartir. Dès lors, elle partage le sort des quinze mille soldats enterrés dans la nasse du camp retranché. Cette jeune femme se met tout naturellement à disposition du Médecin-Commandant Paul-Henri Grauwin et de tout son personnel médical œuvrant nuit et jour pour soigner les blessés. Elle va rapidement y occuper une place de choix et devenir célèbre avec sa tenue camouflée de parachutiste que lui a offerte un sous-officier. Elle se fit confier les soins des blessés parmi les plus graves et se mit à faire leurs pansements, leurs piqûres, à les alimenter, à les aider pour leurs moindres gestes. Beaucoup étaient amputés et il fallait tout faire pour eux, nuit et jour. Geneviève de Galard gardait toujours le sourire, et s’occupait d’eux avec douceur, patience et bienveillance. Même pendant les chutes d’obus, elle gardait son calme et allait de blessé en blessé comme si de rien n’était.
Le 7 mai 1954 sonne le glas de Diên Biên Phu tombé aux mains des viet minh. Le 24 mai, Geneviève de Galard est libérée avec les blessés les plus graves. Après la chute du camp, Geneviève de Galard est célébrée dans le monde entier. New York lui réserve même un accueil triomphal. Il faudra attendre 2004 pour que, incitée par Hélie de Saint Marc, Geneviève de Galard écrive ses mémoires. Claire Astolfi l’auteur, a rencontré Geneviève et son mari Jean de Heaulme. Son récit est empreint d’affection et nous rend cette figure plus attachante encore.
Une belle figure à faire connaître aux jeunes – à partir de 13/14 ans.
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Geneviève de Galard, Claire Astolfi, Editions Plein Vent, 294 pages, 14.90 €
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