“C’est ça l’intégration !”, “On n’en peut plus des réfugiés, des roms et des Roumains”, “Nous vivons dans la terreur”. La périphérie de Rome se rebelle. Pour l’énième fois. “Personne ne nous écoute et nous payons les folies politiques de l’accueil à outrance.”
La dernière agression, celle d’un ancien par une bande de roms, a déclenché la colère des Romains. Sur Facebook notamment, avec une avalanche de commentaires acides et critiques. Colère désespérée d’un pays qui n’en peut plus. Solitude infinie de pauvres italiens abandonnés par les “élites” bien-pensantes, aux larmes compatissantes envers l’étranger et au cœur endurci envers leurs concitoyens.
Personne n’a entendu le pape François venir à leur secours, lui si proche pourtant des périphéries. Mais celles habitées en majorité par de simples italiens, ni riches ni mendiants, qui en ont marre de l’immigration ne sont pas intéressantes. De même que le pape argentin préfère laver les pieds des migrants, des prisonniers, des roms et des marginaux, de même qu’il s’était plu, l’an dernier, à aller, de façon imprévue, dans un camp de roms, au nord-est de Rome, – autre signal fort en faveur de l’invasion -, il reste éloigné des périphéries médiatiquement et politiquement incorrectes. C’est-à-dire celles d’où s’exhalent encore des relents et des effluves d’un vieux pays à l’agonie qui essaye de défendre son italianité !
Francesca de Villasmundo
http://www.secoloditalia.it/2016/04/roma-anziano-aggredito-in-casa-dai-romeni-esplode-rabbia/
http://www.romatoday.it/cronaca/rapina-villa-via-pennadomo.html
http://www.iltabloid.it/blog/2016/04/01/rapina-al-casilino/
http://www.romapost.it/36022-2/
http://www.ilmessaggero.it/roma/cronaca/roma_ladri_romani_anziano_picchiato_giardino_casilino-1641527.html
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