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Colonisation de l’Algérie : et si nos présidents de la république arrêtaient de faire repentance

Sont-ils ignares ? Ignorants ? Inconditionnellement politiquement corrects ? Haineux d’un glorieux passé, souvent royal, dont ils veulent faire table rase, nos présidents de la République ?

De Chirac à Macron, faire repentance est devenue une spécialité républicaine et présidentielle.

Lors d’une visite à Alger en février 2017, Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle,  avait qualifié la colonisation de l’Algérie de « crime contre l’humanité ». Des paroles graves, scandaleuses, au regard des bienfaits civilisationnels apportés par la France à cette terre où, rappelons-le en ces jours où en Occident l’on parle beaucoup d’esclavage aux dépens des Africains, les Barbaresques pratiquaient l’esclavage à grande échelle.

Sur cette lancée repentante, et démagogue, -les votes des Français issus de l’immigration algérienne comptent-, Macron, devenu entre-temps Président de la République, a décidé que la France restituerait les restes de 24 combattants algériens tués au début de la colonisation française au XIXe siècle. Chose faite vendredi 3 juillet dernier.

Est-ce assez pour les Algériens ? Que nenni ! Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui ferait mieux de s’occuper de son pays en pleine paupérisation depuis le départ des Français et où la violence est le lot quotidien, a déclaré le jour après attendre des excuses de la France pour la colonisation de l’Algérie et estimé que son homologue Emmanuel Macron pouvait « apaiser la situation ».

Interrogé lors d’une interview à la chaîne internationale France 24 sur d’éventuelles excuses de Paris, Abdelmadjid Tebboune a répondu, sûr de lui et surtout de la faiblesse des autorités républicaines françaises : « On a déjà reçu des demi-excuses. Il faut faire un autre pas […] On le souhaite. » « Cela va permettre d’apaiser le climat et le rendre plus serein pour des relations économiques, pour des relations culturelles, pour des relations de voisinage », poursuit-il en rappelant que plus de six millions d’Algériens vivent en France et qu’ils « peuvent emmener quelque chose là-bas et ici ».

L’auto-victimisation algérienne bat son plein, et avec la bénédiction de la République.

Sur CNEWS, une journaliste, courageuse en l’occurrence, Véronique Jacquier a osé hier, jeudi 16 juillet, braver l’historiquement correct tout simplement en ramenant le débat sur le plan de la vérité historique qui est loin, bien loin, du récit mensonger développé par les anti-colonialistes de tout poil. « Il faut quand même rappeler pourquoi la France a colonisé l’Algérie en 1830. C’était pour mettre fin à la piraterie barbaresque et à l’esclavage en Méditerranée pratiqué à l’époque par les musulmans » rappelle-t-elle avant d’ajouter : « Et à l’époque l’Algérie, en 1830, c’était rien du tout. »

Et de conclure, après un rappel de tout ce que la France a construit en Algérie, qu’il faudrait que Macron cesse « d’être dans l’auto-flagellation et la repentance » avant de souligner que la France « pourrait être aussi en droit de demander des excuses pour le massacre d’Oran et pour le massacre de tous les Harkis et Français. »

Des paroles de journaliste qui tranchent par rapport au discours historiquement correct que l’on a l’habitude d’entendre sur les plateaux télévisés. Serait-ce le signe d’un certain « ras-le-bol » de cette auto-victimisation médiatisée des indigénistes et anti-colonialistes à la Assa Traoré ?

Francesca de Villasmundo

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