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De la disparition programmée du ticket de métro parisien à celle des billets de banque : les dangers de la dématérialisation dénoncés par Civitas Paris

Par voie de communiqué de presse, la très dynamique section Civitas de Paris dirigée avec grande efficacité par le Professeur Bouscau a réagi à la disparition programmée du ticket de métro, rappelant les dangers de la dématérialisation.

“Depuis quelques jours, dans la presse, et aussi dans l’affichage au sein des bus et des rames de métro, l’on a annoncé que, dans la région parisienne, les carnets de tickets de métro magnétiques seraient retirés de la vente en mars 2022 pour disparaître totalement en 2025. Des solutions de remplacement sont prévues, fondées pour l’essentiel sur les Smartphones. L’on sait que les portables sont traçables. Un innocent moyen de transport devient donc un auxiliaire de la police et du contrôle social que l’on met en place. Il prend sa place dans la restriction galopante des libertés individuelles que connaissent ceux qui vivent l’ “état d’urgence sanitaire “.

L’on peut craindre que peu de gens se mobilisent en face d’une modification  qui paraît anodine. Cependant il convient d’y réfléchir au plus tôt : cette transformation s’inscrit dans le même ordre d’idées que la proposition de ceux qui voudraient faire disparaître les pièces et les billets dans la vie de tous les jours, pour les remplacer par des transactions dématérialisées. Le Smartphone devient ainsi un instrument de contrôle social et d’intrusion de Big Brother dans notre vie privée : le maître du Smartphone pourra , dans la mesure où il le souhaitera, savoir où vous allez, comme il saura ce que vous achetez… En outre il pourra à volonté arrêter voyage et achats. Jusqu’ici, dans la vie de tous les jours, les sociétés modernes reconnaissaient une autonomie, parfois même un peu excessive, à tous. Avec ce genre de modification d’apparence purement technique nous allons vers une société contrôlée à tout instant et dans les moindres faits et gestes de chacun. Il serait temps de réagir, et notamment de limiter la traçabilité de nos actions. : nous voulons pouvoir continuer de sortir des sentiers battus, d’acheter des documents politiquement incorrects ou de fréquenter des lieux mal vus par l’Etat. Refusons la société fourmilière sous le contrôle informatique de Big Brother et reprenons nos libertés avant qu’il ne soit trop tard !

CIVITAS PARIS

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