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Des squatteurs anarcho-communistes, protégés par la loi, jettent une vielle dame de 83 ans à la rue

La police protégeant les squatters contre la propriétaire

Maryvonne Thamin, une dame de 83 ans était partie vivre dans la maison de son conjoint. Lorsque celui-ci décède, elle retourne tout naturellement à Rennes pour retrouver son domicile. Mais stupeur, en arrivant, les lieux étaient occupés, la maison squattée (volée) par des gens qui avaient changé la serrure et même abattu des cloisons, tagué les murs etc.

Heureusement Maryvonne s’est rendue directement à la police, trop âgée pour entreprendre quoi que ce soit elle-même. Grand bien lui en a pris car la police lui a déclaré que si elle avait forcé son propre domicile, elle aurait été poursuivie par la justice!!! Ce sont les bienfaits d’une loi votée en 2007 qui permettent cette énormité.

Deux vidéos ci-dessous, donnent une idée de la situation:

Rennes : Adsav manifeste pour déloger les… par OuestFranceFR

 «Serrures changées. Maryvonne n’a pas reconnu son pavillon quand elle y est revenue», écrit Ouest-France, qui a publié cette information dans ses colonnes. «Sur la porte d’entrée, il y a la faucille et le marteau et ça sent le cannabis», rapporte Maryvonne, interrogée au micro d’Europe1, «et il y a de la lumière nuit et jour.» En tout, une quinzaine d’occupants se sont installés en toute tranquillité. À l’intérieur, c’est l’hécatombe : ils ont abîmé le logement en le taguant et en abattant des cloisons. Maryvonne et son fils n’ont pas essayé de rentrer dans la maison, heureusement car «ça aurait été une violation de domicile nous a dit la police». 

La loi du 5 mars 2007 dispose en effet que si le propriétaire n’a pas entrepris de démarches dans les 48 heures après l’installation des squatteurs, ces derniers peuvent «invoquer la loi sur le domicile !» On a peine à y croire. Mais le plus cocasse, c’est que les squatteurs de la maison de Maryvonne le savent : ils ont même affiché le texte législatif sur la porte d’entrée. «On est chez nous», c’est tout ce qu’ils nous disent», explique-t-elle. Et pour cause! 

«Si le propriétaire se rend compte du squat dans le délai de 48 heures, il peut faire intervenir la police pour libérer les lieux. Passé le délai de 48 heures, en revanche, le propriétaire doit obtenir une ordonnance d’expulsion devant le TGI en utilisant la procédure en référé d’heure à heure. Et depuis la loi ALUR, un squatteur ne peut pas être expulsé pendant la trêve hivernale (qui se termine le 31 mars), sauf décision contraire du juge», précise le service juridique de la FNAIM, contacté par Le Figaro.(Source)

Dans un article d’Ouest-France de ce jour (source), les anarcho-communistes qui occupent le domicile de Maryvonne revendiquent leur action et tentent de se victimiser. Un retournement caricatural où les individus d’extrême-gauche affirment refuser de quitter les lieux et se plaignent de “l’agressivité” de la propriétaire aujourd’hui SDF:

“Nous avons été en contact avec elle une semaine plus tard, et depuis cette dernière a été systématiquement agressive et nous a signifié son intention de porter l’affaire en justice”.

Avant d’ajouter :

“Nous ne céderons ni aux menaces ni aux intimidations proférées à notre encontre”. (Source)

La mairie socialiste a aussitôt dépêché des CRS sur place pour protéger les squatteurs d’extrême-gauche.

Les occupants ont saccagé les lieux, détruit des murs, coupé des arbres. L’usage de stupéfiants y serait monnaie courante. Une porte vitrée a été brisée. Les portes, fermées par des cadenas, ont été secouées. Vers 16 h, ce dimanche, la police s’est positionnée autour du domicile squatté, car des manifestants d’Adsav (extrême droite) qui militent pour les droits de la vieille dame, avaient prévu de revenir manifester devant la maison.

Le cas de cette vieille dame est loin d’être unique! Les squatters la connaissent et les cas se multiplient.L Lorsqu’il s’agit de vieilles personnes l’opinion s’émeut un peu, mais beaucoup d’autres propriétaires qui laissent leurs locaux inhabités quelque temps pour de multiples raisons, ne retrouvent plus leur maison, sauf à intenter des actions en justice, la justice ne leur donnant souvent, au bout du compte, que partiellement raison… Cela arrive parfois suite à une absence pour congés ou hospitalisation !

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