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Dimanche 4 mai – Deuxième dimanche après Pâques, dit dimanche du Bon Pasteur – Sainte Monique, Veuve – Bienheureux Ladislas de Gielniów, Premier Ordre Franciscain

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Deuxième dimanche après Pâques dit « Du bon Pasteur » – « Je suis le Bon-Pasteur : je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. »

Ce Dimanche est désigné sous l’appellation populaire de Dimanche du bon Pasteur, parce qu’on y lit à la Messe le passage de l’Évangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. Un lien mystérieux unit ce texte évangélique au temps où nous sommes ; car c’est en ces jours que le Sauveur des hommes, établissant et consolidant son Église, commença par lui donner le Pasteur qui devait la gouverner jusqu’à la consommation des siècles.

A LA MESSE. L’Introït respire le triomphe. Empruntant les accents de David, il célèbre la miséricorde du Seigneur qui s’est étendue à la terre entière, par la fondation de l’Église. Les cieux, qui signifient les Apôtres dans le langage mystérieux de l’Écriture, ont été affermis par le Verbe de Dieu, le jour où il leur a donné Pierre pour Pasteur et pour fondement. Dans la Collecte, la sainte Église demande pour ses enfants la grâce d’une sainte joie ; car tel est le sentiment qui convient au Temps pascal. Il nous faut nous réjouir d’avoir été sauvés de la mort par le triomphe de notre Sauveur, et nous préparer par les joies pascales à celles de l’éternité.

ÉPÎTRE. C’est le Prince des Apôtres, le Pasteur visible de l’Église universelle, qui vient de nous faire entendre sa parole. Voyez comment il termine ce passage en reportant nos pensées sur le Pasteur invisible dont il est le Vicaire, et comment il évite avec modestie tout retour sur lui-même. C’est bien là ce Pierre qui, dirigeant Marc son disciple dans la rédaction de son Évangile, n’a pas voulu qu’il y racontât l’investiture que le Christ lui a donnée sur tout le troupeau, mais a exigé qu’il n’omît rien dans son récit du triple reniement chez Caïphe. Avec quelle tendresse l’Apôtre nous parle ici de son Maître, des souffrances qu’il a endurées, de sa patience, de son dévouement jusqu’à la mort à ces pauvres brebis errantes dont il devait composer sa bergerie ! Ces paroles auront un jour leur application dans Pierre lui-même. L’heure viendra où il sera attaché au bois, où il se montrera patient comme son Maître au milieu des outrages et des mauvais traitements. Jésus le lui avait prédit ; car, après lui avoir confié brebis et agneaux, il ajouta que le temps viendrait où Pierre « devenu vieux étendrait ses mains » sur la croix, et que la violence des bourreaux s’exercerait sur sa faiblesse. Et ceci arrivera non seulement à la personne de Pierre, mais à un nombre considérable de ses successeurs qui tous ne font qu’un avec lui, et que l’on verra, dans la suite des siècles, si souvent persécutés, exilés, emprisonnés, mis à mort. Suivons, nous aussi, les traces de Jésus, en souffrant de bon cœur pour la justice ; nous le devons à Celui qui, étant de toute éternité l’égal de Dieu le Père dans la gloire, a daigné descendre sur la terre pour être « le Pasteur et l’Évêque de nos âmes ». Le premier Verset alléluiatique rappelle le repas d’Emmaüs ; dans peu d’instants nous aussi nous connaîtrons Jésus à la fraction du Pain de vie. Le second proclame par les propres paroles du Sauveur la dignité et les qualités du Pasteur, son amour pour ses brebis, et l’empressement de celles-ci à le reconnaître pour leur chef.

ÉVANGILE. Divin Pasteur de nos âmes, qu’il est grand votre amour pour vos heureuses brebis ! Vous allez jusqu’à donner votre vie pour qu’elles soient sauvées. La fureur des loups ne vous fait pas fuir ; vous vous donnez en proie, afin de détourner d’elles la dent meurtrière qui voudrait les dévorer. Vous êtes mort en notre place, parce que vous étiez notre Pasteur. Nous ne nous étonnons plus que vous ayez exigé de Pierre plus d’amour que vous n’en attendiez de ses frères : vous vouliez l’établir leur Pasteur et le nôtre. Pierre a pu répondre avec assurance qu’il vous aimait, et vous lui avez conféré votre propre titre avec la réalité de vos fonctions, afin qu’il vous suppléât quand vous auriez disparu à nos regards. Soyez béni, divin Pasteur ; car vous avez songé aux besoins de votre bergerie qui ne pouvait se conserver Une, si elle eût eu plusieurs Pasteurs sans un Pasteur suprême. Pour nous conformer à vos ordres, nous nous inclinons avec amour et soumission devant Pierre, nous baisons avec respect ses pieds sacrés ; car c’est par lui que nous nous rattachons à vous, c’est par lui que nous sommes vos brebis. Conservez-nous, ô Jésus, dans la bergerie de Pierre qui est la vôtre. Éloignez de nous le mercenaire qui voudrait usurper la place et les droits du Pasteur. Intrus dans la bergerie par une profane violence, il affecte les airs de maître ; mais il ne connaît pas les brebis, et les brebis ne le connaissent pas. Attiré, non par le zèle, mais par la cupidité et l’ambition, il fuit à l’approche du danger. Quand on n’est mû que par des intérêts terrestres, on ne sacrifie pas sa vie pour autrui ; le pasteur schismatique s’aime lui-même ; ce n’est pas vos brebis qu’il aime ; pourquoi donnerait-il sa vie pour elles ? Gardez-nous de ce mercenaire, ô Jésus ! Il nous séparerait de vous, en nous séparant de Pierre que vous avez établi votre Vicaire. Nous n’en voulons pas connaître d’autre. Anathème à quiconque voudrait nous commander en votre nom, et ne serait pas envoyé de Pierre ! Faux pasteur, il ne poserait pas sur la pierre du fondement, il n’aurait pas les clefs du Royaume des cieux ; il ne pourrait que nous perdre. Accordez-nous, ô bon Pasteur, de demeurer toujours avec vous et avec Pierre dont vous êtes le fondement, comme il est le nôtre, et nous pourrons défier toutes les tempêtes. Vous l’avez dit, Seigneur : « L’homme sage a bâti sa maison sur le rocher ; les pluies ont fondu sur elle, les fleuves se sont déchaînés, les vents ont soufflé, toutes ces forces se sont ruées sur la maison, et elle n’est pas tombée, parce qu’elle était fondée sur la Pierre ».

L’Offertoire est une aspiration vers Dieu empruntée au Roi-Prophète. Dans la Secrète, l’Église demande que la divine énergie du Mystère qui va se consommer sur l’autel produise en nous les effets auxquels nos âmes aspirent : mourir au péché et ressusciter à la grâce. Les paroles de l’Antienne de la Communion rappellent encore le bon Pasteur. C’est le mystère qui domine toute cette journée. Rendons un dernier hommage au Fils de Dieu qui daigne se montrer à nous sous des traits si touchants, et soyons toujours pour lui de fidèles brebis. Au divin banquet, Jésus bon Pasteur vient d’être donné en nourriture à ses brebis ; la sainte Église, dans la Postcommunion, demande pour nous que nous soyons toujours plus pénétrés d’amour pour cet auguste sacrement, dans lequel nous devons mettre notre gloire ; car il est pour nous l’aliment d’immortalité.

A Ostie, sainte Monique, mère du bienheureux Augustin, qui nous a laissé lui-même le témoignage de sa très sainte vie, au neuvième livre de ses Confessions.

Sanctoral

Sainte Monique, Veuve

Née en Afrique du Nord à Tagaste vers 330, sainte Monique se maria à un païen de caractère violent qu’elle convertit par ses vertus. Devenue veuve, elle se dévoua à son fils Augustin, dont l’esprit était corrompu par l’erreur manichéenne et le cœur par les mœurs dissolues de Rome.

« Nuit et jour elle priait ». Elle pleura son fils « avec plus de larmes que d’autres mères n’en répandent sur un cercueil ». Dieu accueillit avec miséricorde les prières et les larmes de Monique et rendit ce fils à sa mère en le ressuscitant à la vraie vie. C’est après avoir eu la joie d’assister au baptême de son fils que sainte Monique mourut à Ostie en 387. Elle est restée le modèle des épouses et des mères de famille chrétiennes.

Augustin, après avoir parlé de la mort de sa mère, ajoute :

« Nous ne pensions pas qu’il fût juste de mener le deuil avec des sanglots et des gémissements, car sa mort n’était ni malheureuse ni entière : nous en avions pour garants sa vertu, sa foi sincère et les raisons les plus certaines. Peu à peu, ô Dieu, je rentrai dans mes premières pensées sur votre servante, et me rappelant sa sainte vie, son pieux amour pour vous, et cette tendresse prévenante qui tout à coup me manquait, je goûtai la douceur de pleurer en votre présence sur elle et pour elle. Et si quelqu’un m’accuse comme d’un péché d’avoir donné à peine une heure de larmes à ma mère, morte pour un peu de temps à mes yeux, ma mère qui m’avait pleuré tant d’années pour me faire vivre devant vous, qu’il se garde de rire, mais que plutôt, s’il est de grande charité, lui-même vous offre ses pleurs pour mes péchés, à vous, Père de tous les frères de votre Christ ».

Son culte est confirmé le 11 février 1750 par le pape Benoît XIV. Le 19 août 1753, il est nommé patron de Varsovie, de la Galicie, de la Pologne et de la Lituanie.

Bienheureux Ladislas de Gielniów, Premier Ordre Franciscain

Il naît en 1440 à Gielniów, une petite ville de l’archidiocèse de Gniezno dans le royaume de Pologne. Il étudie à l’école paroissiale où il montre de bonnes capacités intellectuelles, ce qui incite ses parents à l’envoyer à l’université Jagellon.

Il a comme compagnon saint Jean de Kenty et saint Simon de Lipnica, avec lesquels il restera ami toute sa vie. Après avoir obtenu ses diplômes, il décide de quitter le monde à la suite de la prédication de saint Jean de Capistran qui est venu à Cracovie pour introduire la stricte réforme de l’ordre franciscain en Pologne, il décide d’entrer chez les Frères mineurs de l’Observance, surnommés Bernardins en Pologne4; il est envoyé au couvent de Varsovie où il prononce ses vœux le 1er août 1457 en prenant le nom religieux de Ladislas en souvenir de Ladislas III Jagellon. Après son ordination, ses supérieurs lui attribuent la prédication. Il encourage particulièrement les fidèles à honorer le nom de Jésus à l’instar de saint Bernardin de Sienne. Il se distingue par sa dévotion à la Passion du Christ, en particulier la flagellation, mais aussi à la Vierge Marie. Il est nommé ministre provincial à plusieurs reprises et participe deux fois aux chapitres généraux de l’ordre en Italie.

À la même époque, il envoie des missionnaires en Lituanie, à la demande du roi de Pologne, Alexandre Ier Jagellon, qui est aussi grand-duc de Lituanie, pour convertir les païens qui existent encore dans de nombreuses régions du pays. En 1498, il autorise la construction de l’église et du couvent de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie à la suite d’une apparition de la Vierge à Skępe. Se sentant de plus en plus faible, il demande à être déchargé de sa fonction de provincial ; il est alors nommé supérieur du couvent de Varsovie. C’est là qu’il décède le 4 mai 1505. Son culte est confirmé le 11 février 1750 par le pape Benoît XIV. Le 19 août 1753, il est nommé patron de Varsovie, de la Galicie, de la Pologne et de la Lituanie.

Martyrologe

A Ostie, sainte Monique, mère du bienheureux Augustin, qui nous a laissé lui-même le témoignage de sa très sainte vie, au neuvième livre de ses Confessions.

Aux mines de Phounon, en Palestine, l’anniversaire de saint Silvain, évêque de Gaza. Durant la persécution de l’empereur Dioclétien, et par ordre du César Galère Maximien, il reçut la couronne du martyre avec un grand nombre de ses clercs.

A Jérusalem, saint Cyriaque évêque. Alors qu’il visitait les Lieux Saints, il y fut mis à mort sous Julien l’Apostat.

A Camérino, saint Porphyre, prêtre et martyr. Sous l’empereur Dèce et le préfet Antiochus, il avait converti à la foi du Christ de nombreux infidèles (et parmi eux Venance) ; pour ce motif il fut décapité.

Aux mines de Phounon, en Palestine, trente-neuf saints martyrs. Condamnés à travailler aux mines, ils furent brûlés avec des fers chauds, subirent d’autres tourments, et furent enfin décapités tous ensemble.

A Lorch, dans le Norique septentrional, saint Florian martyr. Sous l’empereur Dioclétien, et par ordre du pléfet Aquilin, il fut précipité dans la rivière d’Ens, une grosse pierre au cou.

A Cologne, saint Paulin martyr.

A Tarse, en Cilicie, sainte Pélagie, vierge et martyre. Sous l’empereur Dioclétien, elle fut enfermée dans un bœuf d’airain chauffé au rouge et accomplit ainsi son martyre.

A Nicomédie, l’anniversaire de sainte Antonie martyre. D’abord horriblement torturée et tourmentée par divers supplices, elle fut trois jours durant suspendue par un bras, renfermée deux ans dans un cachot, et enfin brûlée par ordre du préfet Priscillien, pour sa persévérance à confesser le Seigneur.

A Milan, saint Vénère évêque. Saint Jean Chrysostome a rendu témoignage à ses vertus, dans une lettre qu’il lui écrivit.

En Périgord, saint Sardot, évêque de Limoges.

A Hildesheim en Saxe, saint Godard, évêque et confesseur. Le pape Innocent II l’a mis au nombre des saints.

A Auxerre, saint Curcodème diacre.

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