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Ecole du Sexe contre Ecole du Savoir

L’Ecole du Sexe pour nos enfants, l’Ecole du Savoir pour les enfants des banlieues (alias ZEP – Zones d’Education Prioritaire), c’est ce qui ressort très clairement de la loi de « refondation de l’Ecole » et des pratiques déjà en cours. La « refondation  de l’Ecole »* pour nos enfants sur laquelle Vincent Peillon nous a beaucoup enfumés pour nous laisser croire à une restauration du système éducatif, en est en réalité, son plus absolu contraire puisqu’elle vide totalement l’Ecole de son contenu. Dans le même temps, la « refondation de l’éducation prioritaire » qui désigne la « refondation » de l’école pour les enfants des banlieues  – autrement dit, les ZEP –  a été passée sous silence et, à la lecture du texte, il est facile de comprendre pourquoi : alors que la loi de « refondation de l’école » pour nos enfants – incluant les établissements privés sous contrat –  ne fait absolument plus référence à l’acquisition de savoirs, le référentiel pour la « refondation de l’éducation prioritaire » se fonde sur l’acquisition de savoirs par un enseignement méthodique et structuré avec des exigences à la clé rigoureusement contrôlées !

Pour nos enfants, l’Ecole du Sexe…

Pour ce qui est de la « refondation de l’Ecole » pour nos enfants, l’accent est mis sur la formation de l’enfant comme personne et comme citoyen.
L’article 3 stipule : « …La Nation se fixe comme mission première à l’Ecole, de faire partager les valeurs de la République, parmi lesquelles l’égale dignité de tous les êtres humains, l’égalité homme-femme, la solidarité… L’égalité homme-femme avec son corollaire, l’idéologie du genre, l’homosexualité, la transexualité…enfin, bref ! toutes les « valeurs » (sic) qui sont propres à désaxer nos enfants et sur lesquelles « nos » gouvernants font une véritable fixation !   Pour enfoncer le clou, l’article 4 stipule :  « …(l’éducation) développe les connaissances, les compétences et la culture nécessaires à l’exercice de la citoyenneté…» le ministre de l’éducation précisant : «…les apprentissages (de la citoyenneté) passent par la lutte contre toutes les formes de discrimination dont celles commises à raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle à l’encontre de personnes LGBT…qu’on qualifie communément d’homophobie…  avec la mise en place d’actions éducatives dans le cadre de l’éducation à la sexualité »., La sexualité est donc l’axe autour duquel tourne le système d’ « éducation »  (sic)  qui ne se contente pas de bannir  l’instruction de l’Ecole de nos enfants ce qui est déjà un comble, mais qui leur crée des problèmes de toutes pièces.

La formation intellectuelle balayée !  

L’article 8 stipule – cela ne s’invente pas ! – : « …à l’acquisition de connaissances et instruments du savoir, substituer l’objectif de sens moral et esprit critique … » Tout est donc dit et  sans ambiguïté : le savoir, l’acquisition des connaissances sont  balayés tout à fait  officiellement du système scolaire pour nos enfants et, puisqu’il n’y a plus de savoirs à enseigner, les notes sont forcément supprimées, ce qui explique la campagne éhontée de désinformation qui bat son plein depuis plusieurs mois pour essayer de nous convaincre que les notes ne représentent que des inconvénients « oubliant » de préciser au passage,  les véritables raisons de cette suppression, naturellement !

La formation des personnels s’accorde avec cette politique

Pour la « refondation de l’école » de nos enfants,  la formation  initiale et continue des personnels se fait dans les ESPE (Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education) – c’est-à-dire, en réalité dans les ex-IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres) honnis de tous et simplement « rebaptisés » du fait de leur détestable réputation bien méritée,  mais dont les objectifs et les moyens restent les mêmes : infuser le poison pédago-gogique pour formater  le personnel « enseignant » qui n’enseigne plus et ce, dans le but d’abrutir nos enfants.
En corollaire, la loi prévoit le recrutement de 60 000 emplois-avenir-professeurs – c’est-à-dire de candidats recrutés sans diplôme universitaire, sans condition de nationalité mais à condition qu’ils aient résidé au moins deux ans dans une ZEP  ou aient effectué au moins deux années d’études dans un établissement d’une ZEP  – rappelons qu’il s’agit de la « refondation » de l’Ecole de nos enfants ! – Une fois recrutés, ils sont destinés à être (dé)-formés et formatés entièrement dans les ex- IUFM (alias ESPE), du recrutement jusqu’à leur sortie du système de (dé)-formation !  Il en va tout autrement de la « refondation de l’éducation prioritaire » !

L’Ecole du Savoir pour les enfants des ZEP

Le référentiel pour la « refondation de l’éducation prioritaire » comprend des assertions « intéressantes » !!  .

«…La pédagogie est axée sur la maîtrise d’un savoir enseigné explicitement !…  .

«  … Un enseignement structuré de la langue est mis en place dès l’école maternelle,  .

«…Au CP, les élèves sont régulièrement en situation de production écrite…     

«… Lire, écrire, parler pour apprendre dans toutes les disciplines, 

« … Les mathématiques font l’objet d’un travail soutenu pour permettre le réinvestissement des compétences et des connaissances en situation de résolution de problème…     

«… Les savoirs enseignés doivent doter les élèves d’une culture qui leur donne des références indispensables pour situer les savoirs…

En ce qui concerne les évaluations, il est prévu :

« … Une vérification régulière de la compréhension de tous les élèves, 

« … Une évaluation des élèves  reposant sur des objectifs exigeants, des évaluations diagnostiques mises en œuvre prioritairement dans les années d’entrée dans un nouveau cycle, des devoirs communs sur des disciplines, des brevets blancs deux fois dans l’année,

« …Un suivi des élèves avec l’instauration d’un groupe de prévention du décrochage scolaire… »

« …Une remise des résultats des évaluations ou bulletins en main propre aux familles,

« …Progrès ou réussites (en particulier, diplôme national du brevet) donnant lieu à une cérémonie de remise organisée par l’Education Nationale !  

En ce qui concerne la formation du personnel  

Le texte stipule laconiquement : « formation spécifique des personnels » ! sans qu’il soit précisé  sur quoi porte cette spécificité. Formulation ambigüe  qui pourrait laisser à penser  que cette spécificité est destinée à apprendre à faire face à un public difficile à discipliner, mais pour pouvoir répondre aux exigences du référentiel de « refondation de l’éducation prioritaire »,  il ne peut s’agir que d’une formation à un véritable enseignement de qualité, exigeant qui se démarque totalement de la bouillie pédago-gogiste instillée dans les IUFM-ESPE pour l’encadrement de nos enfants, formation dont il n’est dit ni par qui, ni où, elle est assurée. Nous pouvons donc supposer qu’elle est dispensée par un système parallèle et opaque dans des sortes d’ « écoles de partis » à l’instar des « bonnes » démocraties populaires ! A noter que c’est vraisemblablement le système déjà utilisé dans les « internats d’excellence et de la réussite » destinés aux enfants des ZEP qui fonctionnent maintenant depuis une dizaine d’années et dont l’opacité au niveau du recrutement, du nombre et des coûts des personnels a d’ailleurs été relevée par la Cour des comptes dans son rapport publié en février 2014.

En ce qui concerne l’usage de l’informatique

Pour la « refondation de l’Ecole » de nos enfants, il est prévu de «… faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique… pour contribuer au développement de projets innovants et à des expérimentations pédagogiques favorisant l’usage du numérique à l’école…et mettre à disposition des écoles et établissements scolaires une offre diversifiée de services numériques… » (art.16), autrement dit, il est prévu d’abrutir nos enfants devant les ordinateurs ! alors que dans le cadre de la « refondation de l’éducation prioritaire », il n’est absolument pas question de l’usage du numérique !

Conclusion

Qui peut nous faire croire que nos gouvernants ne savent  pas ce qu’ils font ? Qui peut nous faire croire qu’il faut encore créer des groupes de réflexion pour savoir qu’est-ce qu’on pourrait bien faire pour restaurer une Ecole de qualité ? La ruine de l’Ecole pour nos enfants a été programmée depuis très longtemps : pensée, planifiée, mise en œuvre, cette programmation arrive à son terme avec la « refondation » de l’Ecole pour nos enfants. S’y ajoute aujourd’hui la volonté de privilégier les enfants des Z.E.P. par une « refondation » de qualité qui leur est uniquement destinée afin qu’ils deviennent l’élite de la Nation et que nos enfants en soient les larbins : tel est bien l’objectif final. A noter d’ailleurs, que cette politique ne vient pas « comme un cheveu sur la soupe », elle se fait dans le prolongement et comme aboutissement d’une politique d’ « éducation prioritaire » qui ne cesse de monter en puissance depuis plus de dix ans avec les « internats d’excellence » et les « internats de la réussite » qui sont spécifiquement destinés aux enfants des banlieues et nous coûtent une fortune que nous n’avons pas, puisque nos gouvernants  font appel à l’emprunt national pour couvrir cette politique. Dans ces établissements, ces élèves y sont pourtant traités comme des princes, pendant que dans le même temps, nos familles qui veulent échapper à l’étreinte mortelle de l’Education Nationale, sont obligés de se saigner aux quatre veines pour pouvoir faire bénéficier leurs enfants d’un enseignement de qualité dans des établissements réellement libres.  Alors ? alors ? Réagissons, agissons!
Si, comme nos gouvernants voudraient encore nous le faire croire,  nous sommes en démocratie et que la démocratie serait  le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », la question est celle de savoir si nos gouvernants ont bien été mandatés par le peuple pour faire cette politique qui, non seulement trahit d’une façon aussi éhontée leurs attentes, mais nuit aussi gravement  à l’intérêt du peuple français et à la survie de la nation française. Pouvons-nous rester les bras croisés, nous contentant de déplorer la gravité de la situation ? Certes, le problème résulte du fait que beaucoup l’ignorent. Aussi, notre premier devoir est-il celui  d’informer pour susciter la réaction  tant il est urgent d’exiger que soit mis un terme à cette politique destructrice de notre nation et de notre identité et que soient obtenus les moyens de la liberté scolaire pour tous les enfants.

* Loi n°2013-595 du 08/07/2013 d’orientation et de programmation de l’école de la République.
* « Refonder l’éducation prioritaire » : education.gouv.fr – mesures-clés annoncées par le ministre de l’éducation le 16 janvier 2014.

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