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En Belgique, Macron soutient le pacte de l’ONU sur les migrations

En visite d’État en Belgique, le président français Emmanuel Macron a, sans réticence bien évidemment, exprimé aujourd’hui son soutien au pacte de l’ONU sur les migrations qu’il qualifie de non-contraignant.

“Les 10 et 11 décembre prochain, les États membres des Nations unies seront invités à signer à Marrakech ce « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». Cette convention internationale a été élaborée sous l’égide de l’ONU, en parallèle d’un autre pacte en cours d’élaboration, qui portera quant à lui sur les réfugiés. Selon l’ONU, le pacte vise, à « faire face aux défis qui sont associés aux migrations d’aujourd’hui, et [à] renforcer la contribution des migrants et des migrations dans le développement durable ».

L’objectif de l’ONU est de commencer à encadrer l’action des États en vue d’organiser une gestion coordonnée des mouvements de personnes au niveau mondial.

D’un côté, par exemple, le pacte affirme que les immigrants contribuent à la prospérité mondiale et devraient être davantage protégés dans les pays d’immigration. D’un autre côté, « en même temps », le pacte indique que la lutte contre les filières de passeurs devrait être accentuée et que les États devraient mieux collaborer pour organiser le retour dans leur pays des émigrés.
Pour rassurer les peuples, les partisans du pacte font valoir qu’il ne sera pas juridiquement contraignant…

Sauf qu’en signant le pacte, les États s’engageront politiquement auprès des autres signataires à agir de manière conforme aux objectifs du texte, sous le contrôle de l’ONU et de la Cour internationale de justice de La Haye, voire des juges nationaux. On ne peut exclure qu’un juge écarte un jour une législation restrictive contre l’immigration au motif qu’elle est contraire au pacte mondial sur les migrations.”(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)

Cependant, plusieurs pays européens ont fait savoir qu’ils ne l’approuveraient pas, dont la Hongrie de Viktor Orban, l’Autriche, la République Tchèque. Des débats ont aussi lieu aux Pays-Bas et en Allemagne. Des pays non-Européens, tels Israël ou les États-Unis, ne le signeront pas non plus.

Ces réfractaires estiment que ce pacte ne garantit pas la sécurité de leurs concitoyens et sera un frein à leur contrôle des flux migratoires. Des arguments que Macron en daigne pas écouter, persévérant dans cette même attitude méprisante qu’il affecte pareillement avec les Gilets jaunes d’ailleurs. Il est bel et bien un financier mondialiste !

Francesca de Villasmundo

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