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Entre-deux-tours : la gauche, supplétive de la haute finance

La gauche se rallie comme un seul homme à Macron, la fausse droite aussi, à de rares exceptions près.  Nous allons nous intéresser à la gauche de la gauche, à ces révolutionnaires de pacotille, qui prétendent combattre un système qui les engraisse et dont ils dépendent totalement, incapables qu’ils seraient dans un pays authentiquement libre de trouver un vrai travail aux vues de leurs compétences aussi inexistantes que le fond de jeu de l’AS Saint-Etienne.

Un mélenchonniste rallié au petit gigolo rothschildien déclarait :

« Non mais quand je parle de donner des gages, c’est effectivement des garanties sur le sociétal, rappeler que sur le mariage pour tous, les migrants, l’IVG sa position est diamétralement opposée à celle de Le Pen (c’est bien pour ça que je vais voter pour lui alors que pour Fillon je me serais plus difficilement déplacé). Il pourrait aussi exposer ce qu’il compte faire pour réformer les institutions, s’il est assez ambitieux il pourra séduire ceux qui voulaient changer de République. Il me semble que ce n’est pas incompatible avec son libéralisme. »

Tout est dit. C’est un combat délicieusement manichéen, c’est EUX ou Nous.

Sur la cinquantaine de sites placés sous vigilance patriotique,  beaucoup de prétendus « gens de gauche » se font les porteurs de pot de chambre d’un capitalisme apatride qu’ils prétendent combattre mais dont ils sont au mieux les idiots utiles, au pire les stipendiés. L’écrivaillon juif Laurent Saganovitch – l’un des meilleurs agents de publicité de l’antisémitisme –  se rallie à Macron. Même chose pour la gauchiste belge Marie-Claude Leloire sur son site Crayons. Ralliement également du Maduro du pauvre, le chef de la CGT Philippe Martinez. Ils sont tous là, il n’en manque pas un. Apparatchiks syndicaux, véritables impostures (un peu comme Poutou qui se prétend ouvrier mais n’a pas du toucher une clé de 12 depuis l’époque des Mulhouse-Rouen en 1re division et qui voyage en première classe dans le train) apportant à Macron un soutien fraternel comme une mise au (trois) point. Acteurs ringards, comiques pas drôles, financiers véreux, pousse-au-crime et va-t-en-guerres…  il n’est pas jusqu’aux personnalités suspectées de pédophilies qui se sont empressées de rallier le sextoy de Maman Brigitte.

Macron a un autre point avec la gauche : il a la trahison dans le sang. N’oublions pas qu’il est, comme beaucoup de ses soutiens de gauche, un agent de l’étranger qui a venu les fleurons technologiques de l’industrie française à ses maîtres américains. Ce en quoi, il s’allie avec ceux qui se font financer par le Qatar, par l’Arabie Saoudite et autres. S’alliant aussi avec ceux qui veulent tuer la France car elle est la file aînée de l’Eglise, qui veulent la vendre à l’encan pour financer leur concussion ou la livrer à la colonisation. Si les Sarkozy, les Merkel, les Obama avaient l’excuse de s’en prendre à un pays qui n’était pas le leur, que dire de Macron dont l’arbre généalogique ne semble receler aucune anomalie.

Pour ceux qui voudraient approfondir l’intérêt qu’à la haute finance envers les régimes socialistes, lire à profit l’excellent livre de Thierry Gobet France les véritables enjeux (https://www.amazon.fr/France-v%C3%A9ritables-syst%C3%A8me-renouer-puissance/dp/2864772655). Il explique notamment que :

« À propos des riches, il faut faire une distinction entre ceux qui produisent des richesses par leur travail et constituent des capitaux réels, c’est-à-dire fondés sur ces mêmes richesses, et les financiers qui « surfent » sur les crises en spéculant, sans produire de richesses réelles. Ils créent ainsi des richesses fictives ou virtuelles, déconnectées des véritables productions de richesses, grâce à la création d’argent facile et artificiel par les pouvoirs publics (baisse des taux et augmentation de la masse monétaire ou Quantitative Easing), à l’origine de ces mêmes crises. Si les socialistes et les riches de la première sorte, entrepreneurs du privé, industriels et artisans, détenteurs d’un capital (fonds, matériel, investissements) sont opposés sur le plan des principes, il en est tout autrement pour ce qui concerne les riches de la deuxième sorte – financiers qui ne risquent pas leur argent fondé sur des richesses qu’ils ont produites – vivant des rapports de l’argent, qu’il y ait pertes ou gains (leur commission étant fondée sur les opérations et non sur les résultats) et amplifié par la création monétaire excessive des pouvoirs publics ».

Il y a actuellement deux Frances. Une France de gavés, de nantis vivant dans les villes et ayant à portée de mains leurs mercenaires allogènes, la France de Macron. Une France précaire, regroupée sur 60 % du territoire, qui vote Marine. Une France qui n’a plus rien à perdre… Prenons-nous à rêver… Et si ce prolétariat des campagnes, ces délaissés, ces déclassés, ces « impurs », prenaient tout d’un coup conscience de leur intérêt de classe et de leur force ? Et s’ils plaçaient Paris, Lyon et autres fiefs mondialistes sous les fourches caudines d’un blocus sans pitié ? Des barrages sur toutes les routes, les voies ferroviaires rendues inopérantes, les lignes électriques coupées, de même que l’arrivée d’eau…  Quand ils n’auront plus rien à manger ni à boire, on verra s’ils seront toujours aussi arrogants.  Comme pourrait dire Monsieur de La Palisse : l’avantage quand on n’a plus rien à perdre, c’est qu’on n’a plus rien à perdre…

Et pour finir par une note d’humour, voici en avant-première un extrait du débat Macron-Marine du 3 mai :

Hristo XIEP

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