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États-Unis : une nouvelle messe noire ?

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Une pétition est en train de circuler contre une « messe noire » organisée le 21 septembre par le Centre Civique de la ville d’Oklahoma aux États-Unis. Le 29 août, 79.000 personnes avaient déjà signé une pétition contre cette « manifestation ». Conjointement étaient envoyées des lettres de protestations aux autorités comme le maire de la ville Mick Cornett et le gouverneur Mary Fallin. C‘est un groupe satanique du nom de Dakhma of Angra Mainyu qui avait obtenu la possibilité de s’exhiber au Music-Hall municipal. Ce « Centre civique » avait conjointement programmé plusieurs spectacles au nom évocateur : « Dieu dans une machine », « Mort par acide ». Le but en était « éducatif » selon le communiqué de cette association.

Le 20 août, l’archevêque de la ville, Mgr Paul Coakley avait porté plainte car les hosties qui devaient être profanées lors de la cérémonie satanique avaient été obtenues illégalement. Le groupe satanique fut alors obligé par la Justice de rendre ces hosties volées dans une église. Il souligna le danger d’une telle profanation pour toute la communauté de la ville, directement et indirectement.

En réalité ce « spectacle » tombe sous le coup de la loi au titre de l’obscénité et du blasphème (article 21 du code pénal de l’Oklahoma). La notion de blasphème y est même définie : « Le blasphème consiste à user des mots impudiques ou réprobateurs de manière répétés ridiculisant Dieu, Jésus-Christ, le Saint Esprit, les Saintes Écritures, le christianisme ou toute autre religion ». Si de plus ces propos sont proférés en présence de femmes ou d’enfants de moins de dix ans, les peines sont au minimum de 100.000 US $ (80.000 euros) et d’un emprisonnement minimum de 30 jours ; ou ces deux peines cumulées. Mais le Centre « civique » se réfugie derrière le 1er amendement de la Constitution des États-Unis qui garantit la liberté de conscience.

Les opposants à la messe noire donnent comme argument que demain il sera alors possible de monter des spectacles faisant l’apologie de la pédophilie ou du cannibalisme. Ils espèrent que le spectacle sera annulé comme cela s’est fait dans d’autres endroits.

À suivre…

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