« Ce combat pour la royauté sociale du Christ est le cœur de l’engagement catholique contrerévolutionnaire. »
Ce dimanche 26 octobre 2025, selon le calendrier liturgique traditionnel, les catholiques fidèles à la liturgie de toujours célèbrent la fête du Christ Roi, placée avant la Toussaint et marquant l’aboutissement doctrinal de l’année liturgique.
Cette solennité, instituée par le pape Pie XI en 1925 dans l’encyclique Quas Primas, affirme une vérité fondamentale et toujours actuelle : le règne du Christ ne se limite pas à l’ordre spirituel ou à la sphère privée, mais s’étend à l’univers entier, aux familles, aux nations, aux peuples. Bref, à toute la vie sociale, politique et culturelle.
La royauté du Christ est universelle.
Elle se manifeste comme à l’Épiphanie, lorsque les rois mages offrirent à l’Enfant Jésus de l’or, symbole royal par excellence. Elle implique une adhésion publique, visible, et courageuse à la loi naturelle et divine.
Dans un monde marqué par le relativisme, l’indifférentisme religieux et un laïcisme agressif, il est vital de rappeler que l’organisation de la société ne peut être pensée contre Dieu, ni même sans Lui.
Nous assistons aujourd’hui à la négation de la nature humaine, à l’effacement de la loi morale, à des transgressions toujours plus graves dans les domaines du mariage, de la procréation, de la filiation, de la bioéthique. Or, le législateur civil n’a pas le droit d’ignorer ce que Dieu a inscrit dans la nature même de l’homme.
Ce combat pour la royauté sociale du Christ est le cœur de l’engagement catholique contrerévolutionnaire. Il ne s’agit pas seulement de défendre des principes, mais de rappeler que la loi divine éclaire et oriente la loi humaine. Il ne peut y avoir de bien commun sans soumission au vrai Dieu.
En ce jour de la fête du Christ Roi, les catholiques ne doivent pas se cacher.
Le temps du silence et de la honte est terminé. Il est temps de redresser la tête, de témoigner ouvertement, d’arborer fièrement les insignes du Sacré-Cœur, comme le firent jadis les Vendéens ou les Cristeros. Il faut contester les prétentions du laïcisme, non pas timidement, mais avec la force paisible de la vérité.
Chaque jour, dans la prière du Notre Père, nous disons : « Que votre règne arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Ce n’est pas une formule abstraite : c’est un programme. Il nous engage.
À nous, catholiques, d’y répondre. Non pas en théorie, mais en actes. Non pas en silence, mais en proclamant : Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat !
Mathieu Goyer – Vice-président de l’Association Sainte Geneviève Paris
Renseignements : saintegenevieve.paris@gmail.com
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