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France : Guerre urbaine dans les banlieues de Limoges à Béziers

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Violences urbaines à Béziers, juillet 2025

Nuits d’émeutes de Limoges et Béziers en passant par Nîmes, Compiègne, et tant d’autres petites villes de province : la délinquance des zones de non-droit abandonnées à l’immigration alliée au trafic de drogue rend de petites villes de province les nouveaux théâtres d’une guerre urbaine.

Les embuscades contre les forces de l’ordre et les scènes de guérilla urbaine se multiplient dans les villes de province

La violence et l’insécurité ne sont plus l’apanage des seules grandes agglomérations comme Paris, Lille, Nantes ou Lyon. Dans les banlieues des villes moyennes et petites du sud et du centre de la France, Limoges, Béziers, Compiègne, Nîmes, les embuscades contre les forces de l’ordre et les scènes de guérilla urbaine se multiplient, sur fond d’émeutes de groupes de jeunes des quartiers difficiles, c’est-à-dire en grande partie des jeunes issus de l’immigration, contre la police et de rivalités entre gangs pour le contrôle du trafic de drogue.

Un véritable acte de guérilla s’est produit dans la nuit de vendredi à samedi : une centaine de personnes, le visage masqué par des cagoules et la plupart armées de cocktails Molotov, d’armes à feu et de battes de baseball, ont attaqué plusieurs dizaines de policiers qui arrivaient dans un quartier de Limoges, dans le centre du pays.

Hier soir, une nouvelle attaque a eu lieu, visant cette fois les pompiers, appelés pour éteindre un incendie dans un appartement la banlieue la plus difficile de Béziers, au sud de la France.

Les ‘jeunes’ des banlieues et des zones de non-droit au cœur de ces émeutes

Comme à Limoges, il s’agissait d’une véritable embuscade, impliquant cette fois un appel téléphonique des assaillants eux-mêmes aux pompiers. Ils étaient une cinquantaine, certains postés sur les toits, selon le commissaire de police Éric Agniel. Lorsque les pompiers ont pris conscience de la situation, ils ont appelé la police, et les patrouilles se sont retrouvées « prises au piège par plusieurs individus ».

Il s’agirait des mêmes personnes qui ont mis le feu à l’appartement en lançant une fusée de feu d’artifice à travers les fenêtres. L’incendie qui a suivi a presque entièrement détruit l’appartement, où vivait une femme et ses trois enfants. Une dizaine d’habitants de l’immeuble ont été évacués.

Un policier a été grièvement blessé, bien que le bilan soit nettement moins lourd que la nuit précédente à Limoges. Dans cette ville, une véritable bagarre a opposé pendant trois heures des habitants de la banlieue, armés et cagoulés, à plusieurs policiers. Les assaillants n’ont pas hésité à attaquer des voitures passant devant, certaines avec des enfants à bord.

Au total, neuf policiers ont été blessés et une enquête pour émeute armée et violences contre un agent de la fonction publique a été ouverte.

Le contrôle du trafic de drogue au centre de ces émeutes

À Nîmes, fusillades, règlements de comptes, tensions entre bandes » secouent la ville depuis plusieurs jours. La situation a là-aussi dégénéré, forçant la municipalité de droite a instauré un couvre-feu dans les secteurs « sensibles », dès le lundi 21 juillet. De 21 heures à 6 heures, il sera ainsi interdit pour les mineurs de moins de 15 ans de se trouver dans les rues de la ville, pendant 15 jours et « renouvelable si nécessaire ». Le quartier Pissevin, notamment, est particulièrement visé, puisqu’il est devenu le théâtre d’une guerre de territoires entre les trafiquants de Pissevin et ceux de Mas-de-Mingue et Valdegour, alliés à la DZ Mafia, un groupe criminel basé à Marseille.

Des enquêtes sont également en cours pour extorsion aggravée et crime organisé, la police estimant que les émeutes sont alimentées par une guerre pour le contrôle du trafic de drogue, ou que celui-ci se déplace de Marseille vers les villes moyennes du centre et du sud.

Le crime organisé, via les ‘jeunes’ des banlieues et des zones de non-droit, s’enracine sur le sol français.

La France, gouvernée par des incapables, sombre ainsi dans l’insécurité, la délinquance, et une criminalité à la mode des gangs mexicains.

Francesca de Villasmundo

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