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François dirigera un événement interconfessionnel pour lutter contre le « changement climatique » lors de la COP28 de l’ONU

François dirigera un événément interconfessionnel pour la cop 28 de l'ONU

Lors de la conférence COP28 à Dubaï, François inaugurera un événement « Pavillon de la foi » organisé par l’ONU et les dirigeants musulmans dans le but d’utiliser les religions du monde pour promouvoir les politiques climatiques.

Annoncé officiellement par François la semaine dernière et confirmé par le Bureau de presse du Saint-Siège il y a quelques jours, l’occupant du trône pontifical devrait participer à la conférence COP28 des Nations Unies sur le « changement climatique » qui se tiendra à Dubaï début décembre. François entrera dans l’histoire en tant que premier pape à rejoindre les élites internationales et les représentants d’ONG lors d’un événement COP, séjournant à Dubaï entre le 1er et le 3 décembre.

La conférence est censée examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des exigences restrictives de l’Accord de Paris sur le climat. François a salué ce texte et a décrit la conférence COP28 comme étant d’une importance capitale dans la mise en œuvre de mesures liées au « changement climatique » à travers le monde.

François se joindra aux dirigeants musulmans et aux représentants d’autres croyances dans des discussions de haut niveau sur le rôle de la foi dans la promotion des arguments sur le « changement climatique ».

Le dimanche 3 décembre, le Pape occupera le devant de la scène en inaugurant le « Pavillon de la Foi » lors de l’événement de l’ONU. Selon les organisateurs de la COP28, le Pavillon de la Foi est le « premier du genre » et constitue une manière pour l’ONU de « démontrer que les communautés religieuses et spirituelles sont essentielles à la lutte contre le changement climatique et à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). et les objectifs de l’Accord de Paris ».

Les religions au service de l’ONU

Le Pavillon est présenté comme une avancée considérable dans ces relations, plaçant les religions aux côtés des gouvernements et des ONG dans la démarche mondialisée visant à mettre en œuvre les agendas du « changement climatique ».

Le Pavillon de la foi a été organisé principalement par le Programme des Nations Unies pour l’environnement et par le Conseil musulman des anciens. Mais le Pavillon a aussi été organisé avec une coopération particulière du Vatican, comme l’a souligné un communiqué de presse du président de la COP28, le Dr Sultan Al Jaber, suite à sa rencontre privée avec François à la mi-octobre.

Selon la description officielle proposée par le site Internet de la COP28 de l’ONU, le Pavillon de la Foi se concentrera sur trois points principaux :

. Encourager les organisations confessionnelles à s’engager auprès des délégués des pays et à accroître leur capacité à plaider en faveur des résultats des négociations centrées sur l’homme et la nature à la COP28 et au-delà ;
. Accroître la visibilité du travail de plaidoyer environnemental des organisations confessionnelles et d’autres acteurs spirituels et religieux, en particulier ceux en première ligne de la crise climatique, et la manière dont ce travail contribue aux objectifs de l’Accord de Paris ;
. Promouvoir la compréhension multiconfessionnelle et créer un espace de réflexion spirituelle, d’expression artistique et de prière.

Prière interconfessionnelle

Dans un communiqué de presse, l’ONU a précisé que les organismes religieux impliqués dans le Pavillon de la Foi seront encouragés à exercer leur influence sur leurs membres respectifs pour promouvoir les points de discussion sur le « changement climatique ». « Identifier les sujets de négociation prioritaires sur lesquels les organisations confessionnelles peuvent utiliser le plus efficacement leurs connaissances et leur expérience pour influencer les résultats des négociations et présenter des arguments éthiques et spirituels en faveur de la justice climatique. »

Dans le cadre de l’objectif de « promouvoir la compréhension multiconfessionnelle », les représentants religieux organiseront « des séances de réflexion personnelle ou de prière interconfessionnelle, ainsi que des ateliers axés sur le renforcement de la résilience, les soins spirituels, l’écologie fondée sur la foi et la gestion du deuil climatique ».

Le rôle de premier plan de François à la conférence de l’ONU sur le « climat » a été fortement critiqué par l’ancien diplomate du Vatican, l’archevêque Carlo Maria Viganò, le qualifiant de « fraude pastorale ».

Ces derniers jours, les événements préliminaires sur le rôle des religions et les politiques mondialistes du « changement climatique » ont eu lieu à Dubaï, dans le cadre du Sommet mondial annuel de la foi. L’édition de cette année du Sommet mondial de la foi était axée sur la « Confluence de la conscience » et a abouti à la signature par les participants d’une « Déclaration interconfessionnelle » appelant à une « action concrète » lors de l’événement COP28.

Contenu pro-avortement

Le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a assisté au sommet en tant que représentant du pape et a souligné la « dimension éthique et morale » de l’ordre du jour de la COP28.

Parolin a souligné l’attention particulière de François sur les questions de « changement climatique », qui ont été résumées dans ses deux textes : Laudato Si et Laudate Deum. Sa promotion continue de l’Accord de Paris, qui sous-tend la majorité du programme actuel sur le « changement climatique », intervient malgré les principes fondamentalement pro-avortement de l’accord qui sont liés à l’objectif déclaré de l’ONU de créer un « droit » universel à l’avortement conformément à l’objectif. N° 5.6 des Objectifs de Développement Durable de l’organisation.

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