Les élections régionales de décembre 2015 ont été une fois de plus l’occasion d’un déferlement d’inepties destinées à détourner l’électeur du Front National.
Le président sortant du conseil régional de Bourgogne a affirmé : “Voter FN, c’est voter Daech “.
Sur iTélé (4 décembre – Le Duel des éditorialistes), Raphaël Glucksmann avait déclaré : “La peur qui consisterait à dire que le FN va prendre le pouvoir et tuera des Arabes dans la rue, les gens voient bien qu’ils ne les tuent pas, parce qu’ils ne peuvent pas le faire à l’échelon de la ville. S’ils prennent le pouvoir aux élections nationales, il n’y aura plus de garde-fou ! “
Et, bien entendu, le FN a été comparé au parti nazi.
C’est ce que le philosophe Leo Strauss a appelé la reductio ad Hitlerum. Assimiler l’adversaire ou ses arguments à Hitler et au nazisme afin de le disqualifier.
Il est même question d’une “loi de Godwin” selon laquelle plus une discussion dure longtemps, plus la probabilité augmente d’y trouver une comparaison avec les nazis ou avec Hitler.
Il faut à tout prix se libérer de cette reductio ad Hitlerum qui affecte tous les partis nationalistes d’Europe sans exception depuis des décennies.
Il faut cesser de tomber dans les pièges de l’adversaire et s’affranchir de ses codes. C’est une étape indispensable pour se libérer du système.
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