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Immigration – Ce village qui résiste à l’envahisseur

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Tout le monde connait Astérix, et sait qu’il vivait dans le dernier village gaulois qui résistait à l’envahisseur romain. Ses aventures en bandes dessinées ont amusé des générations d’enfants. Mais il existe bien en 2016, en ce temps d’immigration massive, un dernier village qui résiste à l’envahisseur.

Son nom ? Seelisberg, dans le canton d’Uri, en Suisse.

Ses habitants, courageux et déterminés, regroupés derrière leur maire, Karl Huser-Huong, sont parvenus a faire échouer les plans des autorités politiques qui souhaitaient transformer l’hôtel Löwen, pour l’instant inoccupé, en refuge pour une soixantaine de demandeurs d’asile.

Et l’affaire est devenue tout un symbole, celui d’un village de 700 habitants – situé tout près de la légendaire prairie de Grütli, où la Suisse aurait été créée – qui se dresse contre son gouvernement et refuse qu’on lui impose une immigration de grand remplacement.

Le 3 août, lors d’une réunion publique, Barbara Bär, ministre des Affaires sociales d’Uri, a essuyé les insultes d’une population unanime et furieuse. Elle fut accusée d’avoir favorisé le projet en raison des liens que son mari entretiendrait avec une société impliquée dans l’affaire.

Malgré les efforts du gouvernement du canton pour passer en force, le projet a été officiellement suspendu le 16 août.

Le gouvernement d’Uri ne compte pas en rester là mais il dit vouloir d’abord « restaurer la confiance » avec les habitants de Seelisberg avant de retourner à la table des négociations ; et fera appel à un médiateur externe.

Le communiqué des autorités affirment vouloir mener « des discussions constructives » afin de trouver une solution « par consentement mutuel » à la question de l’accueil des réfugiés et de leur nombre.

On se souviendra que la commune suisse d’Obwerwil-Lieli, dans le canton d’Aargau, a préféré s’acquitter d’une amende de plus de 267.000 euros plutôt que d’accueillir des immigrés.

Mais il ne faut pas se faire d’illusion sur la capacité des Suisses à résister au discours immigrationniste : le 5 juin 2013, près de 67 % des Suisses ont voté « oui » lors d’un référendum en faveur de l’accélération des procédures d’examen de demandes d’asile. 

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