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Interdiction des crèches : reflet d’une société consumériste

crecheEn ce temps de Noël qui devrait être propice à la paix et l’attente du Sauveur, nos laïcards de service ont semé le trouble en lançant la polémique sur l’interdiction des crèches dans les espaces publics.

Au-delà de l’aspect religieux, nous savons tous que les crèches sont devenues culturelles. Ce n’est pas comme si la France était imprégnée de culture chrétienne. Combien de croix aux grès des chemins, combien d’églises, de chapelles qui ponctuent le dénivelé du terrain. Combien de villages et de villes portent le nom d’un saint patron. Combien d’Hôtels-Dieu, de peintures dans les espaces publics comme au Sénat représentant Saint Louis, Sainte Jeanne d’arc ?

Notre passé n’est-il bon qu’à être bradé et être jeté à la poubelle ? « Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir », nous rappelle le Maréchal Foch.

Honneur à ceux qui résistent en ces temps troublés, où c’est le peuple qui reçoit les autres, qui se doit de se vider de sa substance, qui doit se dépouiller pour accepter la différence de culture et de religion de l’étranger. Peuple qui doit se contenter d’être un simple consommateur indifférent à toutes valeurs religieuses et morales. Peuple limité à se laisser  lobotomiser pour mieux consommer, consommer de la même manière pour des questions de rentabilités.

« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » Saint Augustin

Finalement nos laïcards font le jeu (conscient ou non) des grandes multinationales. L’Enfant Jésus de la crèche appelle au dépouillement et à l’esprit de pauvreté qui apporte les vraies joies sur cette terre.

La vraie question est plutôt : « quand interdirons-nous les publicités dans les espaces publiques ? ». Car si aujourd’hui on est esclave, c’est d’abord un esclavage de la consommation. Il suffit d’aller dans les grandes surfaces à l’approche de Noël, tout est fait pour appâter le client.

Militons donc pour retrouver notre liberté ! Le bonheur n’est pas dans les biens mais dans le seul Bien qui compte, à savoir Notre Seigneur Jésus-Christ ! Non pas dans l’avoir mais dans l’être ! Il y a des dépouillements qui enrichissent, et il faut s’enrichir des seuls biens que nous emporterons à la fin de notre vie. Certes les biens matériels peuvent être légitime, mais ils ne doivent être que des moyens et non une fin.

Oui nous voulons nos crèches, parce que c’est notre histoire et notre religion !

Marcel Kivin

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