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Islamistes ou nationalistes, qui sont les fichés S parmi la sécurité de l’euro qui inquiètent la DCRI ?

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La Direction générale de la sécurité intérieure indique dans une note datée du 23 mai qu’elle a “criblé” dans le fichier Cristina 3.500 personnes travaillant pour des entreprises privées de sécurité recrutées pour l’organisation de l’Euro de football.

Il en ressort que 82 individus parmi les 3.500 sont inscrits dans cette base de données qui répertorie les fichés S, ceux qui sont susceptibles d’atteinte à la sûreté de l’État ou encore de commettre des actes terroristes, et à laquelle seule la DGSI a accès.

A priori, balancée de cette façon, l’information laisse penser que de dangereux islamistes figurent donc parmi le personnel chargé d’assurer la sécurité de l’Euro.

Encore faut-il préciser que de très nombreux militants politiques, tant de l’extrême gauche que des mouvances nationalistes, sont également fichés S.

Faute d’information supplémentaire, il est donc impossible de savoir si l’information diffusée par quelques médias concerne des individus ciblés par la DCRI pour leur islamisme radical ou parce qu’ils sont classés  “d’extrême droite”.

D’autant que, dans un rapport du service central du renseignement territorial du 7 avril 2016, les policiers mettent en garde contre la “mouvance violente identitaire française”.

Il faut encore ajouter que, selon certans détracteurs de ce fichier S cités par Le Point, il suffit d’être repéré à serrer la main d’un individu ciblé par la DCRI pour se retrouver à son tour fiché.

Et lorsqu’on se retrouve dans le fichier Cristina, il est impossible d’en sortir, même si l’individu n’a jamais commis le moindre délit.

 

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