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Jean-Marie Bigard défend les gilets jaunes contre François Berléand

Sur le plateau de Touche pas à mon poste, Jean-Marie Bigard a réagi avec colère aux propos du comédien François Berléand insultant les gilets jaunes.

Qui est François Berléand ?

Sur Wikipédia, on trouve ce portrait :

François Berléand est le fils de Iosif Berliand (1912-?), juif russe né à Odessa en Ukraine, et d’une mère française catholique, Marie-Thérèse Mawet. François Berléand se dit athée. Son père travaille dans le commerce de gadgets américains très en vogue en France dans les années 1950 (tire-bouchons à effigies, couvre-téléphones en velours dorés, etc). Ses grands-parents paternels, Moïse (1885-1944) et Berthe Teplitsky (1891-1969), juifs ashkénazes, sont arrivés en France en 1928. Son grand-père paternel, Moïse Berliand, originaire de Chișinău en Moldavie, homme facétieux et mythomane, qui parlait treize langues, aurait été metteur en scène à Odessa, a été déporté de Drancy à Auschwitz en 1944 où il est mort. Sa grand-mère paternelle Berthe, a été comédienne de théâtre yiddish. Ainsi, François Berléand a repris le flambeau de la fibre théâtrale de la famille.

Il raconte son enfance dans Le Fils de l’homme invisible, paru en 2006 ; Berléand y relate le traumatisme qui le conduisit à onze ans à un dédoublement de la personnalité, aux portes de la folie, étrangement causée par une affirmation de son père : « De toute façon, toi, tu es le fils de l’Homme invisible », allusion au célèbre feuilleton de l’époque. Cela a construit sa personnalité d’acteur.

Il fait des études durant 2 ans dans une école de commerce puis se fait embaucher brièvement dans la publicité. C’est lors d’un cours de théâtre, de cette école de commerce, qu’il découvre les « planches ». Aussi, parallèlement à ces études, il suit une formation théâtrale, et débute sur scène dans une pièce intitulée Sur une plage de l’Ouest. Ses études terminées, il s’inscrit au cours d’art dramatique de Tania Balachova et rencontre Daniel Benoin, un metteur en scène sous l’égide duquel il travaillera de 1974 à 1981, participant à une quinzaine de spectacles, classiques comme contemporains. Il joue des grands rôles dans le théâtre subventionné. Vers 1990, il quitte le théâtre public pour le théâtre privé où il rencontre Nicole Garcia avec qui il partage sa vie durant une douzaine d’années. Elle lui donne confiance en lui et l’incite à suivre une psychanalyse.

Après avoir fréquenté l’équipe du Splendid, il décline la proposition de Josiane Balasko de rejoindre la troupe, et préfère jouer dans le théâtre subventionné. Il commence sa carrière cinématographique en 1978. Mais il enchaîne alors surtout de la figuration, des rôles de « troisième couteau » (second plan) et quelques rares seconds rôles dans des comédies à succès durant les années 1980.

Ce n’est qu’à 45 ans, en 1997, qu’il se révèle réellement au grand public dans le film Le Septième Ciel de Benoît Jacquot. Puis il connaît une forme de consécration en recevant le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2000 pour son interprétation dans le film de Pierre Jolivet, Ma petite entreprise ; il obtient enfin son premier grand rôle, à 50 ans, en 2002, dans Mon idole de Guillaume Canet. (…)

Il a apporté son soutien à François Bayrou lors de la campagne présidentielle française de 2007. Il se dit macroniste.

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