« J’exerce mon pouvoir en vertu de la Constitution pour gracier James B. Biden, Sara Jones Biden, Valerie Biden Owens, John T. Owens et Francis W. Biden », peut-on lire dans un communiqué de presse de dernière minute de la Maison Blanche signé par Joe Biden avant de passer la main à son successeur Donald Trump.
L’ancien président américain Joe Biden a gracié préventivement ses frères et sœurs quelques minutes avant la fin de sa présidence
« Ma famille a été la cible d’attaques et de menaces incessantes, motivées uniquement par le désir de me faire du mal – la pire forme de politique partisane. Malheureusement, je n’ai aucune raison de croire que ces attaques cesseront », a écrit Biden, selon son ultime communiqué de presse de la Maison Blanche.
« Je crois en l’État de droit et je suis optimiste quant au fait que la force de nos institutions juridiques finira par l’emporter sur la politique. Mais les enquêtes sans fondement et motivées par des raisons politiques mettent à mal la vie, la sécurité et la sécurité financière des personnes ciblées et de leurs familles. Même lorsque des personnes n’ont rien fait de mal et seront finalement disculpées, le simple fait de faire l’objet d’une enquête ou de poursuites peut nuire irrémédiablement à leur réputation et à leurs finances », a-t-il poursuivi.
« C’est pourquoi j’exerce mon pouvoir en vertu de la Constitution pour gracier James B. Biden, Sara Jones Biden, Valerie Biden Owens, John T. Owens et Francis W. Biden. L’octroi de ces grâces ne doit pas être interprété comme une reconnaissance de leur responsabilité, ni comme une reconnaissance de leur culpabilité pour une quelconque infraction », a-t-il ajouté.
Autres grâces pour le Dr Anthony Fauci et quelques autres
Avant de quitter ses fonctions lundi, Biden semblait déterminé à accorder un certain nombre de grâces personnelles préventives.
Parmi les autres personnes graciées à titre préventif figurent le Dr Anthony Fauci, conseiller médical en chef de l’ère COVID, le général Mark Milley, qui a supervisé le retrait de l’armée américaine d’Afghanistan, et les membres du comité du 6 janvier, Liz Cheney et Adam Kinzinger.
Pierre-Alain Depauw
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