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Kenya : arrestation de deux médecins après un avortement clandestin qui s’est terminé par la mort et de la mère et de l’enfant

L’avortement est illégal dans ce pays africain sauf en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Mais certains médecins kenyans véreux enfreignent la loi et le serment d’Hippocrate. Avec des conséquences sordides.

Le bureau du directeur des poursuites pénales a signalé le cas de l’épouse de Richard Onyango qui s’est rendue au centre d’avortement Watergate dans le quartier Mathare de Nairobi pour une procédure d’avortement le soir du Nouvel An 2023.

M. Onyango aurait conspiré avec un médecin, Richard Orambo, pour réaliser l’intervention. Orambo aurait consulté un autre médecin corrompu, Francis Messo, qui dirige la clinique de santé de Busanzi à Dandora Phase 4, pour tenter de pratiquer l’avortement.

Mme Onyango aurait eu des complications au cours de l’avortement et les deux médecins ont choisi de la transférer en urgence dans une autre clinique clandestine à Kiambu. Sur le chemin de la clinique, la patiente a perdu la vie. Le trio a jeté le corps dans un tunnel d’eaux pluviales pour s’en débarrasser.

Les policiers kényans ont arrêté les coupables.

Des associations pro-vie réclament que les médecins soient poursuivis pour un double meurtre, sur la mère et sur l’enfant, et non pas simplement pour la mort de la mère.

Une pétition en ce sens est adressée au procureur général du Kenya, Noordin Haji, ajoutant qu’il est logique que les auteurs du meurtre soient inculpés également pour la mort de l’enfant puisque les lois kenyanes interdisent l’avortement.

La pétition indique  que « la science et même la Constitution kenyane reconnaissent que la vie commence à la conception et il ne fait aucun doute que ce bébé avait droit à la vie et a besoin de justice », en conséquence de quoi « l’avortement est un meurtre et un crime punissable par la loi“.

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