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La Chambre des Communes d’Angleterre et du Pays de Galles a rejeté le projet sur le “droit de mourir”

Les députés à la Chambre des Communes d’Angleterre et du Pays de Galles ont rejeté le projet sur le “droit de mourir” par un premier vote sur la question. Ce sujet est en discussion depuis une vingtaine d’années. Le vote acquis par 330 voix contre 118 est sans appel. C’est un véritable arrêt de la culture  de mort.

L’idée générale du projet de loi était d’euthanasier les patients en phase terminale sous surveillance médicale au nom d’une “mort digne et pacifiée” ; sous-entendant que les médecins laissaient souffrir les personnes en fin de vie. Cette appréciation a été considérée comme “totalement inacceptable” par la majorité des députés.

En réalité la proposition de loi allait beaucoup trop loin. Toute personne atteinte d’une maladie grave pouvait “bénéficier” d’une injection mortelle six mois avant son décès présumé. Deux médecins et un juge de la Haute Cour avaient la responsabilité d’approuver chaque cas. Ce qui leur accordait de facto le devoir de prédire l’avenir, ce qui est quasiment impossible ; ainsi que le droit de prononcer un arrêt de mort.

Dr Peter Saunders, directeur de la campagne contre l’euthanasie, a salué le rejet de ce projet de loi. “En effet jusqu’à ce jour  les dispositions législatives actuelles sont faites pour protéger les malades, les personnes âgées, les déprimés et non pour les tuer. Il n’y a pas de raison de changer cette situation.”

Sarah Wootton , présidente de l'”association pour mourir dans la dignité” a déclaré que “les personnes en fin de vie méritaient mieux“. Pour elle le “mieux, c’est la mise à mort…

Jean-Pierre Dickès

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