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La Conférence Épiscopale d’Argentine demande à ce que les prochaines élections se déroulent dans des conditions « démocratiques »

La Commission Exécutive de la Conférence Épiscopale d’Argentine a demandé jeudi dernier à ce que les élections du 25 octobre prochain se déroulent proprement pour éviter que les argentins continuent à se diviser et que la violence empêche le processus électoral.

Les prélats ont exigé que « les élections ne soient pas assombries par aucun acte de violence ou intolérance ». Et ils ont ajouté qu’ils « attendent des attitudes de noblesse afin de reconnaître et respecter la légitime et souveraine volonté populaire ».

Jusqu’à là, on pourrait penser que ces déclarations ont été faites par des politiciens argentins qui ne cherchent qu’à préserver le système politique démagogique et corrompu et maintenir à la population sous le joug de la corruption, du trafic de drogue et de la mafia. Mais c’est tout le contraire !

En effet, ce sont les propres évêques qui demandent de perpétuer ce système et ils veulent le préserver à tout prix. La CEA a averti de façon surprenante que « la démocratie représente un grand effort qu’on a eu du mal à atteindre et à préserver. C’est une conquête qui ne peut pas se mettre en péril par l’existence de pratiques pouvant ébranler sa légitimité ».

Plus grave encore, ils insistent sur le fait d’arriver à un « renforcement et développement de notre système démocratique en paix ». Bien sûr, ils n’ont pas oublié d’évoquer le pape François car il fait « une invitation ouverte à une culture de la rencontre qui favorise l’amitié sociale ».

Mais ces évêques dits catholiques n’ont jamais fait mention de la paix qui doit régner dans tous les pays du monde qui est celle qui vient du Christ. On n’a pas entendu ces prélats condamner le gouvernement actuel qui a ratifié le mariage homosexuel. On n’a pas entendu condamner les crimes et les scandales du gouvernement présidé par Cristina Kirchner et son parti politique nauséabond.

Mais parfois on a l’impression que ces représentants de l’Église conciliaire n’étudient plus l’encyclique Quadragesimo Anno, de Pie XI !

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